(1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame Du Deffand »
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(1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame Du Deffand »

Madame Du Deffand

Correspondance inédite de Madame Du Deffand, précédée d’une Notice par le marquis de Saint-Aulaire.

I

Ce n’est point une édition complète de la Correspondance de Madame Du Deffand que ces deux beaux volumes : c’est seulement un fragment de cette Correspondance, qu’on voudrait intégrale, et un fragment d’autant plus précieux qu’il était inconnu. Déjà plusieurs éditions, à diverses dates, avaient été faites des lettres de Madame Du Deffand, et toutes plus ou moins incorrectes, mais toutes excitant la curiosité et ne la lassant pas ; car Madame Du Deffand n’est pas un esprit dont on puisse se blaser jamais, quoique ce soit l’esprit le plus blasé qui se soit jamais dégoûté jusque de lui-même, dans un corps qui ait plus vécu… Cette Sévigné du xviiie  siècle, qui ne prenait goût à presque rien, quand celle du xviie trouvait un goût si vif à presque tout, est la réfutation la plus éloquente que je connaisse de la maxime proverbiale qui dit que « les gens les plus ennuyés sont aussi les plus ennuyeux ».

Personne dans son temps, dans aucun temps, personne, fût-ce Voltaire, qui ne s’ennuya jamais, lui, ne fut plus intéressant et plus charmant que cette vieille, son égale en esprit et en grâce, dont l’ennui si intéressant pour nous fut si cruel et si tenace pour elle ; et ces deux volumes, en attendant ceux qui viendront encore, sont de nature à confirmer sur cette femme, la plus singulière de son siècle, ce que les volumes précédemment publiés nous avaient appris.

En effet, nous la retrouvons en ces deux volumes (une vraie bonne fortune pour ceux qui aiment les correspondances) telle que ses lettres à Horace Walpole, son ami aussi singulier qu’elle, nous l’avaient montrée. C’est la perfection de l’esprit dans l’ennui, et l’ennui dans la perfection. Walpole, malgré tous ses mérites d’esprit qui sont très grands, était un excentrique adouci, un excentrique au pastel ; il avait — par avance — un peu de l’affectation du dandy anglais ; mais Madame Du Deffand, lorsqu’elle s’ennuie, est très vraie. Elle aime à la folie le naturel et elle a le sien. L’ennui dont ses lettres ne sont que l’expression incroyablement profonde et, le croira-t-on ? incroyablement passionnée, ne fut point une pose ou une chimère. Littéralement elle en fut dévorée. Je sais bien que le dévorement dura quatre-vingts ans et qu’elle offrit un fier morceau de résistance à son vautour. Immortale jecur ! Mais qu’importe ? Le supplice, pour être long, n’en est que plus affreux. Elle fut dévorée par l’ennui, avec tout ce qui, en elle et hors d’elle, dans son être et dans sa société, aurait dû rendre cet ennui impossible, et malgré tous les efforts que cet esprit ravissant, si fin et si souple, ne cessa de faire, toute sa vie, pour y échapper !

Et cet ennui, dont elle fut quatre-vingts ans victime, cet ennui très et trop réel, ne fut pas en elle, comme on pourrait le croire à son obstination, une maladie chronique de l’esprit ou une attraction native et cachée des organes comme il existe si prosaïquement dans tant de beaux ténébreux. Non ! elle avait été faite d’un métal solide ; car elle dura presque un siècle, en soupant, avec l’appétit d’un cormoran, tous les soirs.

« L’estomac, — dit-elle, précédant Broussais, qui tout à l’heure va naître, — l’estomac est le centre de l’univers et le siège de la destinée. » Elle avait trouvé dans le sien cette doctrine. Son esprit, qui n’était pas du génie pour en avoir les tristesses, était gai comme les esprits qui sentent leur vigueur. « La gaieté de l’esprit prouve sa force », prétendait cette rieuse de Ninon ! Madame Du Deffand était née gaie, et cette gaieté, elle la garda toujours. Seulement, cette brise de l’esprit finit par ne plus rafraîchir son âme, quoiqu’elle y fit toujours ces plis charmants qui sont des rires ou des sourires. « On la croit sèche, — dit Sainte-Beuve, cité par M. de Saint-Aulaire, — et elle ne l’est point. Toutes ses lettres attestent, au contraire, l’ardeur de cette âme qui, sans l’ennui, aurait peut-être en passion égalé celle de Madame de Staël, et qui se donne par les faits de si beaux soufflets à elle-même quand elle écrit, dans la Correspondance : “Je n’ai ni tempérament, ni roman.” »

Assurément je ne parlerai point, et pour cause, de son intimité avec le président Hénault, le Sigisbé d’une partie de sa vie. Cette intimité eut trop le caractère égoïste et corrompu du xviiie  siècle. Mais son orageuse amitié pour la duchesse de Choiseul, pour Mademoiselle de Lespinasse, avec laquelle elle rompit de toute la force de son attache, mais sa romanesque passion pour Walpole, qui la prit vieille et fut un incendie dans ses cheveux blancs, disent assez haut que la faculté de s’émouvoir jusqu’à la folie ne manqua point à cette ennuyée, à qui des sentiments pareils ne suffisaient pas !

Son incurable ennui ne venait pas non plus des pauvretés de sa destinée. Elle appartenait à la première société du monde, sur laquelle elle régna sans être jamais détrônée, dans sa jeunesse par l’esprit et par la beauté, dans la vieillesse par l’esprit redoublé et multiplié de toutes les expériences de la vie et même du malheur de sa cécité. La flamme de ses beaux yeux éteints sembla descendre sur ses lèvres. Et cependant, à toutes les époques de cette existence brillante et qui aurait dû être heureuse, le cri de l’ennui que, seule dans tout son siècle, elle a poussé, elle le jeta partout autour d’elle et avec une vibration dont, un siècle plus tard, Chateaubriand, qui avait vu la Révolution française, n’a pas dépassé l’intensité.

II

Certes ! il y a là une exception et presque un phénomène, incompréhensible au premier coup d’œil, mais qu’au second on peut expliquer. Une des reines du xviiie  siècle, douée de tous les dons aimables par lesquels on était reine alors, une Titus femelle, les délices du genre humain, comme disait d’elle une de ses amies, une des plus éblouissantes soupeuses de cette époque où le souper était « une des quatre fins de l’homme et où l’on oubliait les trois autres », un des esprits les plus teintés de ce rouge audacieux que les femmes mettaient sur leurs joues pour qu’on vint l’essuyer, se plaint, à travers les rires de tout le monde et même des siens, d’un ennui que ne connaît personne, de cet inexorable ennui dont parle quelque part Bossuet, que certainement elle ne lisait pas ! Elle a sur cet ennui dont elle souffre, et pourquoi ? des mots comme Pascal en laisserait tomber de son âme sombre : « L’ennui, c’est l’hydre de la vie. Quand on lui coupe une tête, il en repousse deux ! » — « Tous ces gens sont morts, — dit-elle hagardement, en regardant sa société, — et moi-même je le suis… » Et ailleurs : « L’ennui me fait trouver du plaisir à voir mes jours s’écouler… » — « La société présente — dit-elle encore — est un commerce d’ennui. On le donne et on le reçoit. »

On n’en finirait pas de citer ces plaintes incessantes contre cet ennemi des autres et d’elle-même qui la tient et l’opprime, cette heureuse d’un siècle si amusant et si amusé ! Quoique ardente d’amitié, elle sent jusque sur le cœur de ses amis cette misère… Elle pèse sur eux ; ils pèsent sur elle… Et sa gaieté mêlée à cette tristesse devient plus triste que la tristesse la plus désolée. Ses lettres si étincelantes de traits, d’anecdotes et de plaisanteries, en restent flétries comme des roses mordues de quelque insecte caché dans leur cœur rougissant. Si délicieuses qu’elles soient, la mort est au fond de ces gaietés, et on n’en jouit plus qu’avec une volupté funèbre.

C’est que Madame Du Deffand a aimé le monde et n’aime que le monde, et que le monde ne nous rend rien pour tout ce qu’il prend à nos âmes ! L’ennui, un ennui prodigieux, et d’autant plus grand qu’elle était plus spirituelle, voilà ce que le monde lui a donné. Elle n’avait vécu que par lui et pour lui. Elle lui avait demandé ses amitiés, sa supériorité, ses goûts, ses plaisirs, ses conversations, ses intérêts de toute sorte. Il les lui a donnés, et par-dessus le marché son inévitable ennui, le sentiment du creux de toutes ces choses qu’il lui donnait ! Le mérite, mais l’inconvénient aussi de la marquise Du Deffand, c’est d’être une femme du monde comme le fut Madame de Sévigné, et bien plus encore que Madame de Sévigné ; car Madame de Sévigné est mère, — et même elle affecte d’être mère, — et Madame Du Deffand, qui n’affecta jamais rien, ne l’est point. De plus, Madame de Sévigné croit à quelque chose qui n’est pas le monde, et Madame Du Deffand qui déteste (elle le dit !) la Métaphysique et la Morale, est comme toutes les femmes de son temps une incrédule, dont le bon sens, très sûr, mais circonscrit, n’est jamais monté jusqu’à Dieu.

Jeune, presque enfant, elle disait du catéchisme ce qu’elle dit plus tard de saint Paul : « Comprenez-vous, vous ! quelque chose à cela ?… » Horace Walpole nous raconte bien qu’elle aurait voulu être dévote, et on aurait pu lui répondre, comme le grand Condé à cette femme qui disait que, si elle était homme, elle voudrait mourir d’un coup de canon : « Pardieu ! madame, vous n’êtes pas dégoûtée ! » Mais, de son temps, la Grâce frappait moins, après souper, que l’apoplexie. Si, dans son scepticisme agité, elle ne put jamais se défaire de l’inquiétude de l’enfer, dont Pascal, qui la valait bien, avait la peur verte, elle ne prit pas contre cette effroyable perspective une seule de ces précautions que, du fond de son tonneau doublé de soie, Diogène délicate, elle prenait contre les vents coulis. Eh bien, son seul dieu, le monde, auquel elle donna sa vie, croyez-vous qu’elle le respectât et qu’elle ne lui fût pas athée comme à l’autre Dieu ?

Elle était trop l’aveugle clairvoyante pour ne pas le juger et le mépriser, mais aussi elle était trop faible et trop asservie pour ne pas l’implorer toujours ! Elle disait avec Madame de Staal (Mademoiselle Delaunay) : « Je suis toujours enchantée de faire de nouvelles connaissances. Je crois toujours qu’elles seront meilleures que les anciennes. Dans tous les cas, elles ne pourront pas être pires ! » Voilà, j’espère, le fanatisme de la charité et de la foi ! Le ton de ce monde qui énerverait le talent, l’âme et la plus forte pensée, ce ton qu’à son époque on appelait le bel air, était odieux à son esprit comme un ennemi personnel : « Je ne le peux souffrir », écrit-elle. Mais qu’avait-elle à lui préférer ?… « Je me sens devenir bête », s’écrie-t-elle dans les lettres de la fin de sa vie. Elle en était au désespoir. Et ce n’était pas la vieillesse, la décrépitude, qui lui faisait cet effet terrible, c’était le monde, — le monde, qui ferait brouter son champ de sottises, comme Nabuchodonosor brouta l’herbe, au Génie lui-même, si le Génie pouvait être assez dupe ou assez lâche pour baiser l’ergot d’un pareil seigneur.

III

Tel fut le malheur de Madame Du Deffand, de cette femme spirituelle qui ne fut que spirituelle et qui semblait être née pour mieux que cela. Elle aima trop le monde. Elle n’aurait pu supporter la solitude. Il lui fallait, pour qu’elle fût quelque chose, le monde et ses distractions impuissantes, qu’elle savait impuissantes, mais qu’elle voulait. Est-ce là une pitié ? Elle était fausse comme le monde, mais pas plus. Elle a flatté Voltaire dans ses lettres, elle s’y vante d’être son amie, et elle le méprisait comme un drôle dont la familiarité la choquait ; car ôtez la familiarité et l’insolence à Voltaire, et dites-moi ce qu’il en resterait ! En dehors de la conversation, elle mourait. Elle n’aime tant les lettres (« Je lirais la malle des courriers », disait-elle,) et elle n’y a si bien réussi que parce que les lettres sont des conversations fixées. Elle n’était pas une minute sans tirer le fil de cette quenouille, sans le mouiller de cette salive qui a bien fini par tarir. Cette causeuse, un jour, enfin, vidée de causerie, cette parfileuse, effileuse, défileuse, comme elle s’appelle elle-même avec la gaieté de la mélancolie, après avoir tout parfilé, effilé, défilé, cette légère du xviiie  siècle ne se doutait pas que son ennui, c’était l’infini qui l’écrasait ! « J’ai le cœur enveloppé », fit-elle une minute avant de mourir !

Elle l’avait eu toujours enveloppé, ce pauvre cœur, dans cette draperie sans bout de l’ennui ; elle mourait sous ce poids énorme bien avant d’avoir cessé de respirer.

Ah ! pour ma part, je ne connais pas de livre ascétique qui donne plus le mépris du monde que ces lettres d’une femme du monde qui eut, durant ses quatre-vingts ans, le monde à ses pieds, et qui, en mourant, lui disait : « Raca ! » Il faut lire cela. C’est une bonne leçon.

IV

Du reste, les lettres publiées par le marquis de Saint-Aulaire ne sont peut-être pas les plus intéressantes de la collection de Madame Du Deffand, qui restent encore à publier et qu’on publiera. Un jour ou l’autre, nous aurons mieux. Ces deux volumes comprennent particulièrement la correspondance de la marquise avec la duchesse de Choiseul et l’abbé Barthélemy, qui fut, comme l’on sait, le secrétaire du duc de Choiseul. Dans le premier de ces deux volumes on trouve même beaucoup plus Madame de Choiseul que Madame Du Deffand, quand on cherche Madame Du Deffand, mais au second on la rattrape et on se rattrape.

Malgré le bruit qu’on a fait de cette duchesse de Choiseul nouvellement découverte, la marquise Du Deffand, notre ancienne connaissance, lui est de beaucoup supérieure par l’esprit, le naturel, l’abandon, le tour original, et enfin l’ennui, cet ennui inconnu au xviiie  siècle, qui prend tout dans son empâtement noir et fait briller les mots brillants bien davantage, comme un crêpe qu’on étendrait sur des diamants.

Madame de Choiseul n’a pas la passion de cette vieille aveugle qui ne passe pas pour passionnée, mais qui l’est, et qu’on a voulu nous donner pour un Fontenelle en femme. Les réputations sont si bêtes, et parfois à force d’esprit ! Elle n’a rien de sa vieille amie, bien plus jeune qu’elle, en dépit de ses soixante et mille ans, comme elle disait. C’est une raisonneuse dans un petit corps lacé de poupée, que cette duchesse de Choiseul ; une raisonneuse comme le xviiie  siècle en faisait, une affectée dont le bas de soie tirait furieusement sur le bleu, et c’est peut-être la raison pour laquelle elle plaira à ce siècle-ci ; car tous les pédantismes sont plus ou moins chers au xixe  siècle, qui a la fatuité du sérieux, mais pour moi, j’en demande pardon, c’est la raison d’une souveraine déplaisance. Je n’aime point qu’une femme se tortille dans des mots comme celui-ci : « Je monte à cheval pour me faire peur », ou qu’elle joue à la froideur — cette fureur des hypocrites ou ce cynisme des impuissantes ! — dans cet autre mot, qui n’est pas le seul de l’espèce : « Il me suffit d’être contente pour être heureuse. » Je n’aime point qu’elle écrive à toute page des phrases dans ce genre affreux : « La nature est le seul tyran dont il ne faille pas secouer le joug. L’esclavage qu’elle nous impose — (c’est à dire l’obligation de ne pas nous tuer) — doit être respecté, parce qu’elle nous l’impose par le fait d’une loi générale. »

Madame Du Deffand n’a jamais, elle, de ces solennelles sornettes là ! M. de Saint-Aulaire, qui est un homme d’esprit pénétrant, dans sa Notice, et un chrétien… peut-être un peu archéologique, — un chrétien qui le serait peut-être un peu moins si le grand siècle de Louis XIV ne l’avait pas été, — M. de Saint-Aulaire a bien vu le vide de cette raison phraseuse qui parle de la nature sans se douter de Dieu et qui n’a pas deux sous de sensibilité réelle pour se faire pardonner cette abominable raison ! Il ne partage nullement, sur le compte de la duchesse, les illusions de Madame Du Deffand, cette aveugle d’amitié, et de l’abbé Barthélemy, ce commensal reconnaissant, et dans plus d’une note il a relevé les sottises de cette femme qu’ils crurent tous les deux supérieure, et qui sont, il est vrai, moins ses sottises personnelles que celles de son temps.

Car elle fut de son temps et ne fut pas plus que de son temps, ainsi que l’attestent les lettres, et c’est la différence qu’il y a entre elle et Madame Du Deffand, qui fut aussi du xviiie  siècle, et même qui en fut l’expression la plus concentrée et la plus complète, mais qui, du moins, eut la tête et le cœur plus haut que ce temps. La marquise Du Deffand a beau être du monde, elle se donne à lui, mais par moments elle s’en sépare et se reprend. Elle a beau être frivole comme tout ce siècle écervelé, où les hommes comme Montesquieu et Voltaire ont dans le génie quelque chose d’ineffablement étourdi qu’on n’avait jamais vu avant eux, le bon sens gaulois, carré, indéfectible, se retrouve, à chaque instant, en Madame Du Deffand, sous cette poussière parfumée de la frivolité qui la poudre. Elle ne se paye point des monnaies courantes.

L’Encyclopédie a tourné toutes les têtes de France ; la sienne tient bon dans son tonneau. Ces encyclopédistes qui entraînaient l’opinion, elles les appelait la Livrée de Voltaire. Elle les traitait comme des laquais. Diderot devenait la coqueluche des impératrices ; elle avoue, elle, qu’elle n’eut jamais d’atomes crochus pour ce Diderot ! Et c’était le bon sens, uniquement le bon sens, qui l’empêcha de chavirer dans la philosophie, au fond de laquelle Voltaire, le flatteur et l’irrésistible, la poussait avec des mains d’Hercule filant aux pieds d’Omphale.

Ce fut le bon sens et sa charmante fille, la plaisanterie, qui l’empêcha de tomber là-dedans, puisque ce ne furent point la religion et ses bons anges… Eh bien, cela suffirait, je ne dis pas à la gloire, mais à l’excuse de sa vie ! Voilà donc son bilan : elle fut incrédule, mais elle se moqua des philosophes et resta grande dame, ayant l’esprit de son état, quand toutes les grandes dames de son époque le perdaient, pour ne le retrouver que dix ans plus tard, — sur l’échafaud !