Alletz, Édouard (1798-1850)
[Bibliographie]
Poème sur l’institution du jury (1819). — Dévouement des médecins et des sœurs de Sainte-Cauville (1899). — Abolition de la traite des noirs (1893). — Walpole, poème dramatique (1895). — Dithyrambe sur l’inauguration du monument élevé à la mémoire de Lamoignon-Malesherbes (1826). — Études poétiques du cœur humain (1839). — Esquisse de la souffrance morale, 2 vol. (1836). — Esquisses poétiques de la vie (1841). — Harmonie de l’intelligence humaine (1845).
OPINION.
Frédéric Deville
De bonne heure, son goût naturel le portait vers les études morales et religieuses ; il s’essaya, de bonne heure aussi, dans cette double voie, et, soit qu’il ait écrit en prose, soit qu’il ait demandé à la poésie▶ ses inspirations, partout et toujours il a conservé intact le caractère qu’il avait revêtu, le caractère d’écrivain moraliste. Son début en littérature lui valut un prix extraordinaire de ◀poésie, que lui décerna, en 1822, l’Académie française, et dont le sujet était la Peste de Barcelone. La lecture du poème couronné fit fondre en larmes la nombreuse assemblée qui assistait à cette séance, l’une des plus mémorables de l’Institut.