(1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Soulié, Frédéric (1800-1847) »
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(1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Soulié, Frédéric (1800-1847) »

Soulié, Frédéric (1800-1847)

[Bibliographie]

Les Amours françaises (1824). — Roméo et Juliette (1828). — Christine à Fontainebleau, drame en vers (1829). — Une nuit du duc de Montfort (1830). — Nobles et bourgeois (1831). — La Famille de Lusigny (1831). — Les Deux Cadavres (1832). — Le Port de Créteil (1833). — L’Homme à la blouse (1833). — Le Roi de Sicile (1833). — Une aventure sous Charles IX (1834). — Le Magnétisme (1834). — Le Vicomte de Béziers (1834). — Les Deux Reines (1835). — Le Comte de Toulouse (1835). — Le Conseiller d’État (1835). — L’Homme de lettres (1838). — Le Proscrit (1839). — Correspondance (1839). — Le Maître d’école (1839). — Diane de Chivry (1839). — Le Lion amoureux (1839). — Le Fils de la folle (1839). — L’Ouvrier (1840). — Un rêve d’amour (1840). — La Chambrière (1840). — Les Mémoires du Diable (1840). — Confession générale (1841-1845). — Le Maître d’école (1841). — Eulalie Pontois (1842). — Marguerite (1842). — Gaétan (1842). — Les Prétendus (1843). — Les Amants de Murcie (1844). — Le Château de Walstein (1844). — Au jour le jour (1844). — Les Talismans (1845). — Les Étudiants (1845). — La Closerie des Genêts (1846). — Les Drames inconnus (1846). — Les Aventures d’un cadet de famille (1846). — La Comtesse de Mourion (1847). — Huit jours au château (1847).

OPINIONS.

Victor Hugo

Dans ses drames, dans ses romans, dans ses poèmes, Frédéric Soulié a toujours été l’esprit sérieux qui tend vers une idée et qui s’est donné une mission. En cette grande épopée littéraire, où le génie, chose qu’on n’avait point vue encore, disons-le à l’honneur de notre temps, ne se sépare jamais de l’indépendance, Frédéric Soulié était de ceux qui ne se courbent que pour prêter l’oreille à leur conscience et qui honorent le talent par la dignité.

[Discours prononcé aux funérailles de Frédéric Soulié (27 septembre 1847).]

Michaud

Frédéric Soulié avait consacré ses loisirs à la composition de quelques essais poétiques qu’il publia à Paris sous le titre d’Amours françaises.

Si le véritable public prêta peu d’attention à cette première œuvre de Soulié, il n’en fut pas de même du monde littéraire qui, à cette époque, était à l’affût des moindres publications poétiques. Une simple pièce de vers, une élégie, un sonnet, faisaient remarquer l’auteur, et il était admis partout. Dès ce moment, Soulié fut connu ; il se mit en rapport avec quelques renommées déjà établies, en même temps qu’il se lia d’intimité avec de jeunes poètes comme lui.

[Biographie universelle ().]