Pyat, Félix (1810-1889)
[Bibliographie]
Les Deux Serruriers, pièce▶ en cinq actes (1841). — Cédric le Norvégien, ◀pièce▶ en cinq actes (1842). — Mathilde, ◀pièce▶ en cinq actes (1842). — M. Jules Janin jugé par lui-même (1844). — Diogène, ◀pièce▶ en cinq actes (1846). — Le Chiffonnier de Paris, ◀pièce▶ en cinq actes (1847). — Lettres d’un proscrit (1851). — Loisirs d’un proscrit (1851). — Le Proscrit et la France (1869). — Les Inassermentés (1870). — L’Homme de peine, drame en cinq actes (1885). — La Folle d’Ostende. (1886).
OPINION.
Théodore de Banville
J’ai connu un Félix Pyat qui n’est plus celui de l’histoire, mais c’est celui-là qui est le vrai. C’était en 1846 : j’appris que l’auteur d’Ango et des Deux Serruriers venait de composer un Diogène, une comédie athénienne ; j’étais fou, comme je le suis encore, de tout ce qui touche à la Grèce maternelle, et, avec la confiance de la jeunesse qui ne doute de rien, j’allais trouver Pyat, que je n’avais jamais vu, et je lui dis combien je serais heureux de connaître sa ◀pièce. Il habitait alors une auberge des environs de Paris. C’est là qu’il me lut Diogène, à une table de cabaret, sous une allée de lilas ; la comédie lyrique, satirique, aristophanesque, infiniment jeune et audacieuse m’intéressa extrêmement, et la personnalité de l’auteur encore plus.