Ménard, Louis (1822-1901)
[Bibliographie]
Prométhée délivré, traduction en vers (1843). — Prologue d’une révolution (1848). — Poèmes (1855). — De la morale avant les philosophes▶ (1860). — De Sacra poesia Græcorum (1860). — Le Polythéisme hellénique (1863). — Hermès Trismégiste, traduction (1886). — Rêveries d’un païen mystique, première édition (1876). Histoire des anciens peuples de l’Orient (1882). — Histoire des Israélites d’après l’Exégèse biblique (1883). — Histoire des Grecs (1884 et 1886). — Rêveries d’un païen mystique (1886 et 1895, nouvelle édition contenant les poèmes). — La Vie future et le Culte des morts (1892). — Études sur les origines du christianisme (1898). — Exégèse biblique (1894). — Lettres d’un mort (1890). — Les Questions sociales dans l’antiquité (1898). — La Seconde République (1898). — Symbolique religieuse (1898). — Religion et philosophie de l’Égypte (1899).
OPINIONS.
Jules Michelet
De la morale avant les ◀philosophes : Un petit livre admirable de force et de bon sens.
Maurice Barrès
J’aimerais relire certaine préface que M. Boutroux a mise à l’Histoire de la philosophie allemande, de Zeller ou les pages de Jules Soury sur la Délia de Tibulle, ou les Rêveries d’un païen mystique, de Louis Ménard.
Pierre Quillard
Thaïs est un conte délicieux, même quand on a lu Hroswitha abbesse de Gandersheim, la Tentation de saint Antoine et les Rêveries d’un païen mystique, de Louis Ménard, avec qui Thaïs est bien étroitement apparentée.
Louis Ménard
« Outre les rêveries en prose, j’ai ajouté à cete édicion de mes poèmes qelqes
sonets psicologiques, et deus ou trois pages sédicieuses que l’imprimeur avait
remplacées par des lignes de points quand on n’avait pas la liberté de la presse.
Je ne pouvais alors imprimer quelqes vers politiques q’en leur donnant un titre
latin, et j’ai glissé sous le nom de Cremutius Cordus ma
protestacion contre les uit milions de vois qi ont voté l’empire. Toutes les
autres pièces de vers se trouvaient dans l’édicion précédente, depuis longtemps
épuisée, dont la préface se terminait par les lignes suivantes : “Je publie
ce volume de vers qui ne sera suivi d’aucun autre, comme on éleverait un
cénotafe à sa jeunesse. Q’il éveille l’atencion ou qu’il passe inaperçu, au fond
de ma retraite, je ne le saurai pas. Engagé dans les voies de la science, j’ai
quitté la poésie pour n’i jamais revenir, et si, contre mon atente, la critique
jète les ieus sur ce livre, èle peut le considérer comme une œuvre
posthume.” »