EIDOUX, [Marc-Antoine] né à Marseille en 17.. le plus infatigable de tous les Traducteurs.
Quarante Ouvrages▶ traduits de l’Anglois ou du Latin, sont la preuve de sa vocation particuliere au métier de la Traduction ; nous disons métier, parce qu’il s’en faut bien que l’Auteur ait donné à son travail toute l’application qu’il exigeoit. Ces ◀Ouvrages▶, presque tous médiocres, si on en excepte le Dictionnaire de Médecine, traduit en Société avec M. Diderot, sont des Romans, des Histoires, d’autres Livres de Médecine, &c. Il vaut mieux laisser les Productions étrangeres dans l’oubli, quand on ne sait pas en faire un choix éclairé ou leur donner une nouvelle vie, que de les exposer à l’opprobre d’une seconde mort ; ce qui est arrivé précisément à tout ce dont M. Eidoux a voulu enrichir notre Littérature.
Il a encore fourni quelques Articles à l’Encyclopédie, c’est-à-dire qu’il n’a fait qu’habiller, en mauvais François, des lambeaux d’◀Ouvrages Anglois, qui peuvent figurer parmi l’infinité des articles médiocres de cette immense Compilation.