(1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « César Daly »
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(1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « César Daly »

César Daly

Des concours pour les monuments publics ; Revue générale de l’Architecture (vingt volumes in-4º) ; Idées d’esthétique.

I

Sur les Concours pour les monuments publics, César Daly a écrit une brochure qui vaut mieux qu’un livre. C’est le programme d’une institution. Inévitable conséquence de l’esprit moderne et de notre état de société, admis par l’opinion en principe et en fait, les concours ont cependant besoin, pour mériter ce nom d’institution, qui implique l’ordre et la durée traditionnelle, d’un peu plus que d’un principe, même généralement consenti, et d’un fait irrégulier ou mal assis. Ils ont besoin d’être organisés. Voilà ce que Daly a compris.

Habile architecte, grand archéologue, et plus grand critique d’art encore, Daly avait triple mission, de par ses trois spécialités, de nous parler de cette organisation des concours, la plus grande question pratique d’art et d’État qui à cette heure puisse être agitée, et il l’a fait dans un livre que je n’appellerai pas court, puisqu’il dit tout ce qu’il faut dire et que nulle part je n’ai vu la substance tout entière du sujet qu’on traite tenir moins de place dans une langue plus forte et plus claire.

C’est à Prosper Mérimée que Daly a dédié son mémoire, et Mérimée était très digne d’un tel hommage. C’est un archéologue aussi que Mérimée, et un archéologue qui s’est taillé lui-même, un jour, dans le diamant d’un grand artiste. Pour mon compte particulier, à moi, je préférerai, je crois, toujours le grand artiste taille par Dieu à l’archéologue qui s’est taillé lui-même, quelque adroitement qu’il s’y soit pris. Mais Daly n’en a pas moins eu raison de penser que Mérimée devait prendre un intérêt très vif, soit comme artiste, soit comme archéologue, à cette passionnante question des concours, si lucidement traitée dans le livre, et peut-être encore plus au talent qui y brille, à ce genre de talent qui a — sans rien couper ! — la netteté du glaive d’Alexandre. Ce doit aller à Mérimée, cela… Daly ne sabre jamais les difficultés. Il les résout. Quoi qu’il en soit, du reste, du goût que je suppose en Mérimée pour la netteté d’acier du talent de Daly, nous croyons, nous, après avoir lu son mémoire, la question assez pénétrée de lumière pour n’en être plus une désormais. Et ce n’est pas tout. Nous espérons que les conclusions de l’auteur, mises sous ce patronage qui les éclairera en les soutenant et les fera mieux voir encore, saisiront l’attention de l’administration supérieure et pourront devenir, sous son action souveraine, comme une médaille frappée du coup de balancier définitif, toute une législation future.

Il y a là, en effet, un amour de la justice et de l’art, une élévation, une connaissance, une maîtrise de compétence enfin, qui mérite cette distinction suprême et qui n’étonnera que ceux qui ne connaissent pas Daly. Que si, par hasard, nos lecteurs étaient parmi ceux-là, nous voulons le leur faire connaître. Dans l’impossibilité où nous sommes de nous plonger dans le technique et le détail de son mémoire sans rompre le faisceau étroit de nos attributions littéraires, nous parlerons du moins de l’homme, qui mérite si bien une page dans l’histoire de la littérature contemporaine, puisque, par le style, il y entre, et qu’il y confine par les arts.

II

J’ai dit que je voulais le faire connaître, non qu’il soit inconnu pourtant ; mais la notoriété de ses travaux, très comptés dans les hauteurs de l’art et de la science, diminue quand il s’agit de ce public dont les mille échos font surtout la gloire. La gloire ! Puisque j’ai osé écrire ce grand diable de mot, qu’on me permette d’ajouter qu’il y en a de deux espèces : celle précisément qui vient d’en haut et qui reste longtemps sans descendre, et celle qui vient d’en bas et qui ne reste pas longtemps même là.

Eh bien, de ces deux gloires, Daly a déjà la première, celle qui reste longtemps sans descendre, mais qui, une fois descendue, reste ! Il pourrait donc fort bien se passer de la seconde. Si vous parcouriez, en effet, les académies de l’Europe, et il est de presque toutes, excepté, bien entendu, de celles de son pays, et si vous leur demandiez, à ces académies, pour votre édification personnelle, ce que c’est que César Daly, ce que c’est que le fondateur et le directeur de cette encyclopédie de science et d’art qui se publie, depuis plus de vingt ans, sous le titre de Revue générale de l’Architecture et des travaux publics, vous verriez ce qu’on vous répondrait !

Sa renommée est certainement plus grande à l’étranger que chez nous, et rien d’étonnant, puisque cette renommée est particulièrement scientifique. La science, désintéressée de tout ce qui n’est pas ses résultats et ses découvertes, n’a pas de frontières et ne se cantonne pas exclusivement dans un pays.

Et, d’ailleurs, la France a le droit d’être tout ce qu’elle veut, comme les femmes qu’on aime et qui savent qu’avec un mot ou un sourire elles peuvent toujours tout effacer ! Et n’a-t-elle pas commencé de le dire, ce mot, quand un jour son gouvernement confia à Daly la réparation et l’achèvement de la cathédrale d’Albi, un des plus admirables monuments religieux qu’elle possède ? Entreprise énorme et difficile, que César Daly, après douze années et à travers tous les obstacles, a menée à bonne fin avec un talent qui tient du miracle, et qui, comme artiste réalisant, l’a, du premier coup, très grandement classé. Jusque-là, je crois, il n’avait été mis en vue que par lui-même, que par des projets plus ou moins brillants ou ingénieux, et surtout par cette Revue de l’Architecture qui est, elle aussi, un véritable monument !

L’artiste de l’esprit et de la main s’était vingt fois, cent fois, attesté dans cette revue, dont le caractère est l’universalité des notions dans la perfection du détail ; mais pour l’architecture, pour celui qui jette la pierre ou le marbre dans les airs et l’y fait rester, à l’étonnement et à l’admiration éternelle des hommes l’artiste pratique, l’artiste réalisateur, n’avait pas encore répondu à ceux-là qui, sans idées générales dans la tête, reprochaient presque à Daly les fortes spéculations de sa pensée. L’Envie et la Malveillance, ces deux retorses qui se croient tant d’esprit, avaient la bonté d’insinuer qu’il n’était capable que de critique. L’administration ne le crut pas, et le travail de la cathédrale d’Albi, accompli avec une si grande aisance dans la puissance de l’exécution, fit la preuve de ce que pourrait être Daly en dehors de ses travaux d’érudition et de critique, en dehors de cette supériorité que des génies en maçonnerie lui reconnaissent, pour n’avoir pas à lui reconnaître l’autre. Les braves gens !

Et, en effet, prendre un chef-d’œuvre où il a été laissé, le continuer ou le réparer dans ses parties endommagées ou croulantes, n’est-ce pas montrer que, si l’on n’est pas le créateur même du chef-d’œuvre, on en est aussi près que possible, puisqu’on peut le suppléer dans l’achèvement de sa création ? Il y a même ici, pour le continuateur du chef-d’œuvre, un mérite absolu qu’il ne partage plus et qui reste exclusivement à lui. C’est l’impersonnalité dans l’exécution.

Le créateur, lui, a fait ce qu’il a voulu ; il a agi en Dieu, car on est le dieu de son œuvre. Il avait son idée et son plan, dont il répondait devant la critique de son temps et dont il répond encore devant la postérité. Il s’est enfin apaisé en créant, s’il avait en lui la dévorante fécondité du génie ! Mais le continuateur, qui vient après lui et reprend en sous-œuvre la création inachevée, doit faire taire en soi sa personnalité, cette personnalité toujours si vive dans les natures d’artistes, et entrer dans la pensée d’autrui avec assez de loyauté, d’intelligence et de profondeur pour y perdre entièrement la sienne. En cela il doit ressembler au poète dramatique, dont la plus haute faculté est l’impersonnalité, qui prend tour à tour l’âme de chaque personnage pour lui faire jeter son cri le plus pathétique et le plus vrai.

Or, ce mérite absolu, qui appartient en propre au continuateur du chef-d’œuvre, la critique doit d’autant plus le reconnaître et le signaler dans Daly que c’était le seul des mérites qu’il pouvait avoir sur lequel elle n’avait pas complètement sa sécurité… Pourquoi ne dirions-nous pas ce que nous pensons ? César Daly, avec ses opinions philosophiques, le tour indépendant de son esprit et toute la vie de son impatiente originalité, interpréterait-il bien l’idée chrétienne d’un monument qui remontait à un autre âge, à un âge dont il a dit parfois que les inspirations étaient finies ? Voilà la question qui nous eût donné, à nous, si confiants en lui pour tout le reste, le léger frisson de l’inquiétude avant de l’avoir vu à l’action… Heureusement que nous l’y avons vu, et nous sommes rassuré ! Quoi qu’il entreprenne désormais, l’inquiétude n’est plus possible. Elle n’a plus le droit d’exister. Impersonnel comme j’ai dit qu’il était, Daly est entré dans le sens le plus intime d’une époque du passé, et il en a ressuscité non seulement la couleur, mais le sentiment. Dans cette organisation d’artiste qui transmue tout ce qu’elle reçoit, l’histoire, la connaissance de l’histoire a créé à un philosophe une foi catholique, — ce qu’il fallait de foi catholique pour achever une œuvre de foi catholique, et l’achever de manière à satisfaire également l’exigence des artistes et l’âme des saints !

III

Telle a été l’œuvre pratique de César Daly. À qui peut la juger il est évident que cette œuvre, qui a demandé tant d’années, ce hardi et magnifique travail exécuté sur la cathédrale de France la plus effrayante de beauté et la plus désespérante pour qui oserait se charger d’y porter la main, peuvent faire pressentir à la critique un architecte créateur pour plus tard, un architecte, enfin, pour le propre compte de son génie ! Ce n’est encore qu’un pressentiment, il est vrai. Seulement, à côté de l’œuvre pratique, qui ne donne que le droit d’un pressentiment, c’est-à-dire pourtant de bien plus que d’une espérance, nous avons une réalité, et une réalité conditionnée, celle-là !

Nous avons l’œuvre spéculative de Daly, cette œuvre d’une haleine immense, qui respire dans les vingt volumes in-4º de la Revue de l’Architecture, et qui continuera d’y respirer pendant peut-être vingt autres encore, nous l’espérons, pour le bonheur de la science du xixe  siècle, qui peut s’y voir, et le profit du xxe qui devra l’y retrouver les jours qu’il aura besoin d’elle ! À nos yeux, à nous, qui sommes surtout littéraires, et pour qui les idées, dans leur essence poétique ou rationnelle, doivent passer bien avant les formes plastiques qu’on peut leur donner, la Revue générale de l’Architecture a une importance que ne saurait avoir un monument isolé, lequel, après tout, fût-il de génie, ne nous donnerait jamais que des sentiments élevés ou de puissantes sensations.

Conçue avec une rare grandeur et un dévouement absolu à l’art et à la science, les deux choses auxquelles il croit le plus, la revue de Daly n’est pas qu’une chronique des découvertes et des travaux contemporains rédigée par des artistes ou des savants dont il serait l’inspirateur et le guide. Cela serait déjà immense, et cependant elle est bien plus que cela. Elle est une histoire de l’art même, non pas seulement dans ses produits, mais dans la loi qui régit ses développements et dans la démonstration, qui ambitionne d’être rigoureuse, de ses éléments constitutifs.

Ardemment synthétique de tendance, quand le siècle et ses misérables philosophies ne jurent que par cette Fée aux miettes de l’analyse, en avant sur toutes les idées de son temps, et, pour preuve, dès 1845 repoussant, avec un mépris mérité, cette théorie obstinée de l’art pour l’art, triomphante alors, et qui prétend encore, à l’heure qu’il est, n’être pas battue, la revue de César Daly avait, parmi les autres buts qu’elle voulait atteindre, le but plus difficile et plus spécial de dégager l’inconnue de l’art qui va naître, et de prédire, en étudiant profondément la société moderne et ses nouvelles conditions, le caractère du style architectonique de l’avenir ; car l’architecture du xixe  siècle n’est pas née.

Nous avons bien senti quelques coups de talon de cet enfant enfermé dans les entrailles du siècle, mais ç’a été tout… Naîtra-t-il ? Sera-t-il vigoureux ? Cette question et cette vue très individuelles, qui rayonnent à tant de places dans la revue de Daly, sont plus particulièrement la visée (ai-je besoin de le dire ?) de cet esprit philosophique et mathématique à la fois, qui a autant d’audace dans la déduction que de prudence dans l’ordre de ses raisonnements pour ne pas manquer la vérité.

La vérité, en effet, voilà ce qui a toujours préoccupé — et à outrance — Daly, en ses efforts et ses travaux, depuis vingt ans. La vérité qui se cherche, qui se veut à tout prix, la vérité même contre soi ; car, pour la première fois, il a donné l’exemple en France, et a élevé à la rigueur d’une règle de conduite, d’ouvrir les vastes espaces de sa revue à ses adversaires d’idées sur toutes les questions qu’ils seraient tentés d’y discuter.

Je ne connais pas, pour ma part, d’esprit plus mâle et plus brave que César Daly. On a eu bien raison de l’appeler César ! C’était un éclair sur sa destinée. Lisez, dans la très curieuse dédicace à Mérimée de la brochure sur les Concours, le peu qu’il rappelle de son courageux voyage dans les parties de l’Amérique les moins explorées, et vous me direz s’il n’y a pas de l’héroïsme césarien en ce savant, qui a eu, pour le danger, sa Gaule au Mexique. Nous ne faisons pas de biographie. Nous voulons rester dans l’ordre purement intellectuel. Eh bien, Daly apporte, dans les choses de l’esprit autant que dans celles du caractère, toutes les qualités de son glorieux patron le Romain ! Il en a la générosité, la grandeur, la foi en soi, la douceur pour ses adversaires. Comme, en matière de vérité humaine, il n’y a point de dictature, il ne peut en avoir la clémence ; mais il en a l’impartialité ! L’impartialité dans l’enthousiasme, qui correspond pour l’esprit à ce qu’est la justice dans l’amour pour le caractère, tel est le trait saillant, particulier, impossible à oublier, de cette belle physionomie intellectuelle, — son fer à cheval de Redgauntlet, à ce noble front ! Et cette impartialité n’est pas uniquement une magnifique disposition générale de la pensée de Daly, mais, il faut aller jusque-là, c’est l’âme même de chacune de ses théories !

IV

Et il en est une parmi les autres, car César Daly a la fécondité des théories, il en est une dont je veux dire un mot, d’abord parce qu’elle prouve lumineusement ce que j’avance, mais aussi parce qu’elle refait et remet vaillamment sur pied cette vieille idée faussée de l’éclectisme, à laquelle Daly a restitué sa part de vérité exacte. Cette théorie, d’une si originale simplicité qu’elle plonge l’esprit dans l’étonnement qu’inspirent ces vers qui semblent si faciles à trouver, et pour lesquels cependant il ne fallait rien moins que du génie, cette théorie, que son auteur a exposée dans son écrit intitulé : Symbolisme dans l’Architecture, est intégralement, pour qui sait l’y voir, en cet axiome, d’une concentration si profonde ; « L’art tout entier est symbolique de l’état matériel, moral et intellectuel de l’humanité aux diverses époques de son développement. » Mais, de cette profonde concentration, Daly l’a puissamment tirée.

Je n’ai point à le suivre dans ses corollaires, dont j’aime la hardiesse, d’ailleurs, car il y va jusqu’à soutenir que même la géométrie fournit des symboles à l’architecture, et dans ses développements, éclairés d’exemples qui ajoutent le jour, bon aux regards, de l’expérience, à la clarté quelquefois dure de l’abstraction. Non ! tout ce que je veux, et ce que j’ose affirmer, c’est que jamais théorie plus impartiale et plus étendue n’a été posée, en quelque matière que ce soit, et n’a mieux donné la caractéristique de l’esprit qui l’a inventée. C’est l’impartialité même de l’histoire.

On ne sait, en effet, que quand on a lu les nombreux écrits de César Daly, à quel point ce penseur hardi est historien, et cela nous charme, nous qui croyons que l’histoire est le seul garde-fou de la pensée du côté où elle peut se noyer, — du côté de la philosophie. Cela nous charme de voir le philosophe, dans Daly (malheureusement il y est), faire toujours paraître l’histoire à travers et derrière l’art, comme derrière un cristal qui la purifie et la rend plus belle ! Qui sait ? si l’on tordait un peu ses idées si pleines sur le symbolisme, ou trouverait peut-être pour conclusion que l’art n’est, après tout, qu’il en soit fier ou modeste s’il veut ! que de l’histoire idéalisée.

Et quant à moi, je ne crois pas qu’il soit davantage. Ce qu’on appelle de mots si grands, l’invention humaine, le génie, la faculté de créer, n’aboutissent jamais qu’à ce résultat : idéaliser un peu l’histoire ! Moi aussi, je pense comme Daly que l’art est un symbole, — l’expression symbolique des hautes convenances d’ordre et de vérité souveraine, la prescience universelle des choses qu’il faut nommer et connaître, l’inventaire innocent du bien et du mal, de ce qu’il faut imiter et de ce qu’il faut écarter. La Création à priori recélait ce symbole. Elle l’était pour elle-même. L’art s’y trouvait d’abord et s’y résumait de main divine ; mais, depuis que l’abus de la liberté a précipité le monde en chute, la Création n’a plus été que le miroir brisé dans lequel les objets se déforment, s’interrompent et tremblent. Et l’art a été fragmenté comme elle. Il n’a plus attesté que le suprême effort de la pensée pour atteindre, de la réalité fournie par l’histoire, à cet idéal de beauté impossible en ce monde, comme le bonheur même, qu’il voudrait, hélas ! nous donner.

Et c’est ici, on le voit, que l’opinion de Daly cesse d’être la mienne. Lui, en sa qualité de philosophe, croit au progrès indéfini et au développement toujours plus grand et plus juste de l’histoire. L’art qui l’idéalise doit en suivre la destinée. Où l’idéal se brise pour moi et devient l’impossible, il continue, pour lui, d’être à la portée de la main humaine. Historiquement je pense comme Daly, mais la théologie nous sépare. Il n’y a entre nous que cette dentelle, — l’épaisseur d’un monde tombé !

Un jour cette dentelle sera-t-elle déchirée ? Un jour César Daly perdra-t-il, sur la toute-puissance de cet art qui est une véritable religion pour sa pensée, les illusions de tous ceux qui pensent que l’absolu peut se réaliser sur la terre ? Seulement, ce jour-là, les théories esthétiques seraient finies, et il serait obligé de consacrer à d’autres spéculations la force de son infatigable esprit !