(1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Le Barillier, Berthe-Corinne (1868-1927) »
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(1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Le Barillier, Berthe-Corinne (1868-1927) »

Le Barillier, Berthe-Corinne (1868-1927)

[Bibliographie]

Vibrations (1887). — Marie-Madeleine, poème avec préface de François Coppée (1889). — Femmes antiques (1890). — Ximenès (1893). — Le Mime Bathylle (1894). — Le Roman d’une âme (1895). — Aristophane et Molière (1896). — Le Double Joug (1896). — Sur la pente (1896). — Les Trois Filles de Pieter Waldorp (1897).

OPINIONS.

François Coppée

La Marie-Madeleine que Jean Bertheroy publie aujourd’hui isolément, offrira dans le futur volume, auprès de la Judith, un saisissant contraste. À côté du sombre et énergique tableau rayonnera cette pure fresque évangélique. Un charme pénétrant s’en dégage. Ici est évoquée, une fois de plus, et délicieusement, la si touchante figure de Marie de Magdala.

[Préface à Marie-Madeleine ().]

Jean de Mitty

M. Jean Bertheroy connaît exactement le vieux monde latin. Autant que M. Gaston Boissier, il a vécu de la vie romaine et s’est promené avec savoir et curiosité à travers les cités mortes et les siècles révolus. Il y est allé au théâtre, au cirque, sur la place publique, dans les tavernes et les bains, et s’est mêlé à l’existence familière des patriciens, des poètes, des comédiens, des esclaves, des rhéteurs et des courtisanes.

Et pour donner à ces souvenirs une forme attrayante et qui ne fût pas seulement le récit d’une aventure archéologique, il en a fait des romans, comme le Mime Bathylle et comme la Danseuse de Pompéi, deux livres d’imagination et d’érudition légère, et d’une tenue littéraire exempte de tout reproche.

Et c’est ainsi que, romancier, critique, poète, conteur et lettré, Jean Bertheroy justifie, par un labeur artiste et par une pensée honnête, les lauriers académiques, l’estime des écrivains et la confiance de ses lecteurs.

De plus, et en outre, Jean Bertheroy est une femme. C’est déjà quelque chose ; ce qui est mieux, c’est qu’elle est une très jolie femme.

[Le Journal ().]