Ricard, Louis-Xavier de (1843-1911)
[Bibliographie]
Les Chants de l’aube (1869). — La Résurrection de la Pologne (1863). — Ciel, rue et foyer (1865). — Le Fédéralisme (1878). — L’Idée latine (1878). — La Conversion d’une bourgeoise (1879). — Un poète national, Aug. Fourès (1888). — L’Esprit politique de la réforme (1893). — Dans l’autre monde (1897). — La Catalane, drame (1899).
OPINIONS.
Théophile Gautier
Dans le même recueil sont groupés MM. Louis-Xavier de Ricard, Henry Winter, Robert Luzarche, etc., toute une bande de jeunes poètes de la dernière heure qui rêvent, cherchent, essayent, travaillent de toute leur âme et de toute leur force, et ont au moins ce mérite de ne pas désespérer d’un art que semble abandonner le public.
Il serait bien difficile de caractériser, à moins de nombreuses citations, la manière et le type de chacun de ces jeunes écrivains, dont l’originalité n’est pas encore dégagée des premières incertitudes.
Emmanuel Des Essarts
Ses livres, pénétrés d’idées humanitaires, expriment, dans une langue mâle et hardie, souvent pleine d’ampleur, les tendances et les aspirations les plus généreuses de notre siècle. Le poète se rattache à la fois à Leconte de Lisle et à Lamartine, pour la solennité du rythme et l’harmonie continue de la phrase. Il s’est distingué par des élans fréquents d’indignation et de passion virile.