Read, Henri-Charles (1857-1876)
[Bibliographie]
Poésies posthumes (1876).
OPINIONS.
Maxime Du Camp
L’enfant qui a fait de tels vers à l’âge de dix-sept ans était un poète.
Ernest Renan a écrit :
« La nature est d’une insensibilité absolue, d’une immoralité
transcendante »
. Oui, et cette immoralité s’étale dans toute son horreur
lorsque l’on voit disparaître des créatures à peine écloses à la vie et si
particulièrement douées… Les lettrés peuvent pleurer la mort de Charles Read ; il eût été un
des leurs et non l’un des moins vaillants.
Eugène Ledrain
C’est la poésie latine▶ qui s’est tenue auprès du berceau de Henri-Charles Read. En effet, ce qui distingue ses vers, n’est-ce pas la nuance toute virgilienne des adjectifs ? Personne, parmi les plus habiles ne l’a peut-être égalé dans l’art antique de choisir les épithètes. Il sait rendre avec des mots et des tours ◀latins exquis sa mélancolie toute moderne et sa pensée toute personnelle.
Philippe Gille
Voici une nouvelle édition des Poésies d’Henri-Charles Read, ce poète mort à l’âge de dix-neuf ans et laissant déjà une œuvre qui peut donner la mesure de la perte que les lettres ont faite en sa personne.