Le comte de Fersen et la cour de France
Le Comte de Fersen et la Cour de France. Correspondance et Notes diplomatiques.
Ce livre est moins, malgré son titre, le comte de Fersen et la Cour de France 27, que l’Europe et la vieille société européenne, mourant de ce xviiie siècle qui l’avait corrompue. En d’autres termes, c’est la Révolution. Seulement, c’est ici la Révolution par en haut, bien plus que la Révolution par en bas… Il y a des gens qui sont faits pour écrire l’histoire de la Révolution par en bas. Ce sont ceux qui l’adorent ou qui la maudissent. Le comte de Fersen a écrit — mais sans les malédictions qu’elle mérite — l’histoire de la Révolution par en haut, qu’il n’adore pas pourtant. Il était lui-même placé assez haut, par sa naissance, ses relations, ses fonctions diplomatiques et militaires, pour la voir bien descendre d’où elle est descendue ; car la Révolution descend toujours. Elle ressemble à ces escaliers de l’Enfer, qu’on ne monte ni ne remonte jamais… Un écrivain de forte intelligence, qui se moque de tout, excepté des faits, Taine, que j’ai loué et que je suis prêt à louer encore, a écrit l’histoire de la Révolution, mais en la prenant par en bas, — dans la boue sanglante où elle s’est vautrée et où elle doit rester dans la mémoire des hommes, et cela fît, si l’on s’en souvient, un assez glorieux scandale… Les scélératesses et les canailleries révolutionnaires sont entassées dans le livre de Taine, à l’état compact, pour entrer, d’un seul coup, dans l’horreur des cœurs bien placés et des esprits bien faits. Le comte de Fersen n’est point un historien comme Taine. Le comte de Fersen, qui fut un homme d’action, a cependant écrit, sans le savoir, une chose égale en résultat à l’histoire de Taine. Ils se complètent, l’un par l’autre. Fersen montre, en haut, ce que Taine montre en bas, et c’est la même chose ! Rattachez et renouez ces deux bouts d’histoire, et vous avez la Révolution tout entière, dans sa lâche et imbécile origine et dans son effroyable cours !
Rien de plus intéressant, et, à la réflexion, de plus honteux et de plus terrible, mais pour qui ?… Ah ! ceux qui ont publié ces papiers accusateurs du comte de Fersen ont-ils bien senti la portée formidable de la publication qu’ils ont osée ? L’éditeur, qui se nomme à la tête de ces deux volumes, est le petit-neveu du comte de Fersen. Pour entreprendre cette publication, le baron de Klinckowstrœm n’a peut-être vu que le côté sentimental et pathétique de cette histoire, écrite au jour le jour par l’homme qui s’y est mêlé, mais qui aurait voulu s’y mêler bien davantage. Dans les Mémoires de son temps, le comte de Fersen nous apparaît bien plus comme un personnage romanesque que comme un homme véritablement historique. Un jour, la calomnie noua, avec un de ces liens qu’elle sait tacher de fange, le nom pur de Fersen au nom plus pur encore de Marie-Antoinette, et ce fut là toute sa célébrité !… Fersen, jusqu’à cette heure, n’avait, dans l’histoire, qu’une place mystérieusement éclairée d’un jour faux, et c’est sur cette place que ce livre va verser un jour vrai… Il a été recueilli par un homme du noble sang de Fersen et fier de son lignage ; et certainement, et avant tout, cet homme aura pensé à ce qui fait l’honneur de son illustre parent, à ce dévouement qu’il montra au Roi et à la Reine de France, abandonnés, captifs, et finalement traînés à l’échafaud par leur peuple ! Il aura été saisi par l’intérêt poignant de cette tragédie, dans laquelle, hélas ! Fersen, fait pour être un des plus héroïques acteurs, ne fut qu’un confident sublime. Mais a-t-il compris au même degré la conséquence redoutable qu’on peut tirer de sa publication contre la Royauté elle-même, la Royauté que ceux qui l’aiment voudraient irréprochable, comme elle est immortelle ? Elle ne le fut pas du temps de Fersen. Par toute l’Europe et sur tous les trônes, la Royauté manqua de cœur, quand il s’agissait de montrer celui de Fersen pour Louis XVI et Marie-Antoinette, — et elle manqua aussi de génie ; car elle était plus intéressée que lui à les défendre ! C’est que la Révolution, qui descend toujours, cette Révolution appelée momentanément la Révolution Française, en attendant qu’elle se nomme la Révolution européenne ou la Révolution universelle, était déjà là-haut, — au cœur même de la Royauté.
II
Et ceci dépasse de beaucoup la personnalité du comte de Fersen, si touchante qu’elle soit, et il en est peu d’aussi touchantes… Venu de Suède en France et grand seigneur dans son pays, ami de Gustave III, de ce seul Roi de battement de cœur royal qu’il y eût alors en Europe, le comte Jean-Axel de Fersen, officier supérieur en Suède, le devint en France, croyant servir la Suède encore en servant la France, tant la France et la Suède, de temps immémorial, étaient unies. Deux doigts d’une même main ! Il était, comme le portrait de ce livre l’atteste, jeune et beau, — d’une beauté presque féminine, et quoiqu’il soit mort vieux, avec des cheveux blancs, souillés et ensanglantés comme ceux de Priam, l’Imagination s’obstine à ne voir sa tête que jeune et charmante, telle qu’elle était du temps de cette Reine à laquelle il s’était dévoué, et comme si un dévouement pareil au sien ne pouvait appartenir qu’à l’enthousiasme de la jeunesse ! Le sentiment de Fersen pour Marie-Antoinette l’a revêtu d’une éternelle jeunesse, et il portera sur son front inextinguiblement cette lueur d’étoile… Cet admirable serviteur d’une Reine assassinée mourut longtemps après elle, assassiné comme elle, dans une émeute de son pays, mais avec des détails de cruauté à faire bénir le coup de tranchet de la guillotine qui emporta la tête de la Reine. Il mourut comme son maître, Gustave III, lui-même assassiné. Lugubre destinée ! Eh bien, on ne s’en souvient plus ! Le temps a marché. Mais on se souvient toujours du dévouement par lequel Fersen vécut, dans un court instant de sa jeunesse, et à travers lequel on le verra toujours, dans l’immortalité de Celle à laquelle il s’était si absolument et si inutilement dévoué !
Car ce fut inutile, et c’est l’inutilité de ce dévouement dont ce livre est la triste histoire désespérée. Une âme plus ardente que celle de Fersen l’aurait écrite d’un style de plus d’indignation et de plus de flamme, et pour les esprits pensifs elle eût perdu de son éloquence. Cette éloquence est, en effet, dans les choses, et non dans les mots… Ce qui fait la force accablante de cette histoire, c’est le calme de celui qui l’a écrite. C’est la patience de ce pauvre rouleur du rocher de Sisyphe, qui roule sa pierre, et qui recommence éternellement, avec cette misérable pierre retombant toujours ! Fersen, — et sa figure le dit, du reste, à l’encontre des idées de ceux qui rêvent, — Fersen était bien plus une âme tendre qu’une âme brûlante, un esprit bien plus raisonnable que passionné. Son sentiment pour la Reine Marie-Antoinette ressemblait à une piété profonde et tranquille. Il avait pour elle quelque chose du respect des chevaliers du Moyen Âge pour « Madame la Vierge », et aussi la piété, qui est de tous les temps, d’un cœur généreux pour les malheurs de la femme et de la Reine. Dans ses notes comme dans ses lettres, à part quelques mots de mépris (comment, du mépris, n’en aurait-il pas eu ?…) plus forts que la dignité et la placidité de sa plume, il montre une patience qui résiste à tout, même quand il n’a plus d’espérance !… Ce diplomate est vraiment le Job de la diplomatie, sur le fumier des gouvernements. Et quand tout est fini, quand l’œuvre à laquelle il a consacré sa vie et à laquelle il eût voulu la sacrifier est interrompue par cette mort du Roi et de la Reine de France, que les misérables souverains du temps ne surent empêcher, il n’a pas une récrimination ! Il n’a pas une colère ! Il se tait, ce royaliste blessé… Les notes et la correspondance s’arrêtent. Le royaliste ne dit pas aux Rois leur vérité, et il a vécu depuis, et il a dû mourir, avec le poids de cette vérité sur le cœur !
Mais nous… non !!! Royaliste comme Fersen, noua la dirons pour lui ! Ce qu’il n’a pas conclu d’une voix ou d’une plume haute, nous le conclurons… L’Histoire n’est qu’à ce prix toute la vérité !
III
L’abandon de la royauté de France, quand, en 1792, elle avait tout son royaume insurgé sur la gorge et qu’elle criait au secours, est un des spectacles les plus lamentables et les plus ignominieux qu’ait jamais présentés l’Histoire. Ce fut tout à la fois un assassinat et un suicide (deux lâchetés en une seule) ; car, en ne frappant pas la Révolution, les royautés d’Europe se frappèrent elles-mêmes, et, dans un temps donné, elles pourraient bien en mourir ! Les suites des fautes commises sont longues, et leur résultat quelquefois incommensurable… Les royautés européennes, filles du Christianisme, qui avaient pour strict devoir de charité et de politique chrétienne de voler, dans l’atroce péril qui la menaçait, au secours de la Royauté française, quelles que fussent l’incapacité et les fautes personnelles de Louis XVI (il ne s’agissait pas de cela pour elles !), démontrèrent par la vacuité et la sordidité de leur politique, et par toutes les contradictions de leur diplomatie, qu’elles étaient égales en anarchie avec la France. Or, en France, dans le parti même qui aurait dû donner l’exemple de l’ordre et de la cohésion, personne ne s’entendait avec personne. Les rois européens ne s’entendaient pas plus entre eux que le Roi de France avec les princes, que les princes avec la cour, et la grande noblesse avec la petite. Le déchirement était universel. Au dehors, comme au dedans, la France recueillait ce qu’elle avait semé. Le xviiie siècle, ce monstre qui s’allongeait partout, lui était sorti des entrailles. Le xviiie siècle, c’est la France ! Il avait propagé dans les plus hautes sphères de l’Europe les doctrines égoïstes d’une philosophie destructrice de ce qui fait la force des gouvernements et leur foi religieuse en eux-mêmes. Quand cette philosophie incrédule avait faussé des têtes de la force de celles de Frédéric de Prusse et de Catherine II, que pouvait-elle faire de la pauvre cervelle des médiocrités qui menaient le monde ? Les rois, ne croyant plus en Dieu, cessèrent d’être rois. Aussi, lorsque l’heure sonna du dévouement et du sacrifice, l’égoïsme ne se leva même pas ! Les misérables princes qui gouvernaient l’Europe parlèrent beaucoup de se lever, mais ils restèrent à s’agiter et à se barbouiller dans les impuissants et sots bavardages de leurs diplomaties, et quand enfin ce lâche égoïsme se mit debout, ce fut pour le compte de la Prusse et trop tard, alors que le Roi et la Reine de France avaient terminé leur martyre du Temple par leur martyre de l’échafaud.
Certes ! on savait cela, mais en gros ; mais le détail de cela, parle menu et comme la Correspondance de Fersen nous le donne, on ne le savait pas, et on le sait maintenant ; et à présent on ne l’oubliera plus ! On pourra juger▶ de toutes les nuances infinies et fuyantes de cette lâcheté collective des rois de l’Europe, qui a la variété et la richesse de l’arc-en-ciel ! Hésitations, vantardises, reculades, hypocrisies, chapeaux mis sur l’oreille et aplatis tout à coup par la peur, prétextes pour ne pas bouger, — l’un invoquant sa guerre avec l’Autriche, l’autre sa guerre avec la Porte et la Pologne, — marchandages d’usuriers qui demandent le remboursement et les intérêts de ce que leur dévouement leur coûtera. Le roi de Prusse, ce Shylock, voulait un billet ! Mains tendues avidement à un argent qui n’y tombe pas, et qui pour cela ne tirent pas l’épée, — pas d’argent, pas de suisse ! — farce de ce Congrès armé dont on parle toujours et qui n’arrive jamais, envie furieuse et sournoise de démembrer une France que la Royauté secourue ne leur aurait pas livrée, à ces ignobles dépeceurs, à ces coupeurs de portion qui n’osent, et qui font les chevaliers avec une couronne sur leur casque. Seul (je l’ai dit), le roi de Suède, Gustave III, était digne d’y porter la sienne ! Mais ce malheureux Roi, dans son coin éloigné de royaume, que pouvait-il contre eux tous, les rois traîtres à leur couronne ?…
Il tâchait d’armer de son âme tous ces princes sans âme… Mais il ne, se fiait guères qu’à une seule, et c’était une âme de femme, qui le trompa : l’âme de Catherine II. Illusion poétique d’une âme romanesque ! Le froid de la politique d’une impératrice qui appelait son empire son petit ménage, resserrait le cœur qui aurait pu se dilater. Était-elle prosaïque, cette ménagère de Catherine, en comparaison de ce Louis XIV qui se croisa, tout seul, pour Jacques II !… Fersen était l’aide de camp diplomatique de Gustave III, comme il aurait été son aide de camp militaire si ce héros en promesse avait dégainé, mais il ne dégaina pas… Il ne vit jamais briller son glaive. Le coup de pistolet d’Ankarstrœm, dans sa fumée, en éteignit l’éclair…
Et avec l’éclair qui ne jaillit point de cette épée restée au fourreau, s’éteignit la dernière illusion de Fersen, s’il en eut jamais une ; car on peut en douter. Depuis la fuite de Varennes, qu’il avait conseillée, mais qu’avec les maladresses de tout le monde il ne put diriger, il eut peut-être comme une idée du destin réservé à ceux-là qu’il voulait sauver. Avec les souverains qu’il eut plus tard devant lui, l’illusion n’était guère possible. Infatigable, pourtant, aux déceptions des événements et aux déboires venus par les hommes, tout le temps qu’il entretint cette correspondance avec la Reine de France, Gustave III et les cours étrangères, dont il était obligé de tisonner l’ardeur, mais qu’il ne put jamais faire flamber, il n’en ◀jugeait pas moins les princes indignes auxquels il avait affaire, et par-dessus leur ignoble égoïsme il étendait une immense bêtise pour le couvrir et pour l’expliquer. Le mot de bêtise, dans sa crudité, échappe, en effet, plus d’une fois à cette plume de grand seigneur, si sobre, si mesurée et si polie. « Après la mort du Roi, les princes vont faire mille bêtises »
, — dit-il sans adoucir le terme. Et ailleurs : « La conduite imbécille des princes leur a toujours fait repousser les gens utiles et accepter les inutiles. »
Pauvre Fersen ! On sent qu’il était navré, mais il allait toujours ! Il allait toujours à travers tout, à travers les bassesses des politiques et des caractères, brassant cette boue, et l’odieux Léopold, le lâche Caïn de sa sœur qui n’eut même pas l’affreux courage de son fratricide, et l’orgueil stupide de Breteuil, et la haine hypocrite de Kaunitz contre la France, et enfin les lenteurs calculées des Brid’oisons de la Diplomatie, qui prirent même Gustave III dans la glu de leur formalisme. Mais pas de doute ! Le joueur qui avait été obligé d’engager la partie avec de telles cartes et de tels partners ne pouvait pas croire la gagner… Et c’est cela particulièrement qui donne aux lettres de cet homme, qui fit entrer dans son dévouement à la Reine jusqu’au calme qui voile le désespoir, je ne dis pas un accent, mais une profondeur soupçonnée, malgré l’accent qu’il n’a pas voulu leur donner.
Rarement plus d’idéale délicatesse ne s’est trouvée en face de plus d’ignominies. Mais ces ignominies de rois qui n’avaient plus le sentiment de leur fonction, de leur devoir, de leur intérêt de souverains, — qui avaient brouillé et dissous tout cela dans leurs âmes ramollies, cessèrent bientôt d’être de grandes ignominies et finirent par tomber dans un ridicule qui les rapetissa. La Révolutionner en bas put alors paraître plus grande que la Révolution par en haut, car celle d’en bas accomplissait sa loi. Elle était bien l’anarchie sanglante qu’elle devait être ! Mais la Révolution par en haut accomplissait-elle la sienne ? Et les Rois, contre lesquels la Révolution qui les décapitait était faite, devaient-ils être, par l’inerte bassesse de leur conduite, les auxiliaires et les complices de la Révolution qui les tuait ?
IV
Voilà, en substance, les Mémoires de Fersen, qui ont deux gros volumes et qui ne contiennent guères plus qu’une année, — allant de la fuite de Varennes à la mort de la Reine. S’ils contiennent autre chose, ces Mémoires, que le calme, doux et radieux dévouement de Fersen, on ne le voit pas. On s’en soucie peu. Cette céleste lumière du dévouement noie tout, efface tout ! Il y a des notes, je crois, à partir de 1783 ; des lettres écrites par Fersen à son père ; il y a l’épisode de la guerre d’Amérique, qu’il fit comme officier français. Mais tout cela n’est pas le Fersen de l’Histoire. Le Fersen de l’Histoire a sa tunique d’immortalité marquée au chiffre ineffaçable et éternel de la Reine Marie-Antoinette ! Il portera ce chiffre marqué sur son cœur jusque devant Dieu, et devant Dieu même ce sera sa gloire ! Fersen est avec Gustave III, et plus que Gustave III, la seule âme de Roi dans ce temps avili où les rois eux-mêmes étaient régicides. Il fut plus roi que les rois, ce noble serviteur ! Voilà Fersen ! Et aussi voilà, hélas ! la Royauté du temps de Fersen ! C’est à ce degré qu’elle était tombée. Quand on coupait la tête au principe de la Souveraineté, encore plus qu’au roi Louis XVI, la Royauté ne sentait pas le sang de la solidarité et de l’honneur qui coulait par toutes ses veines. Elle n’était plus la Main de Justice de Dieu sur le monde qu’elle avait été autrefois. Elle ne pensait plus qu’à profits et pertes, quand elle était tenue à générosité. Le chacun chez soi, chacun son droit, inventé par un bazochien de ces derniers temps, tenait déjà en échec ces âmes royales. Un homme qui pesait plus que ces Majestés dégradées, Pitt, existait pourtant en Angleterre, mais l’Angleterre, la neutre Angleterre, immobile sous la carapace de ses intérêts, ne bougea pas non plus, et ce ne fut que plus tard, et grâce à l’argent de son pays, que Pitt fit cette coalition de princes possible contre l’Empereur, mais impossible pour le Roi ! Depuis ce temps-là, les âmes royales ont-elles changé ? L’Esprit de la Royauté a-t-il repris possession des anciennes races ?… Ne nous répondons pas, ne cherchons pas, ne nous souvenons pas, par pitié et par respect pour elles ! Mais, qu’on le sache bien ! l’ordre, si profondément troublé à cette heure, ne se refera en bas que quand il se sera refait en haut, et que la Royauté, où qu’elle soit, ne sera plus elle-même la Révolution.