Sutter-Laumann (1852-1892)
[Bibliographie]
Les Routes (1886).
OPINION.
Eugène Ledrain
Il reste à M. Laumann d’avoir adoré la mer avec sa grande tristesse, mieux peut-être qu’aucun de nos contemporains. Il lui a voué un culte d’autant plus profond que la lamentation des flots répond davantage à l’état de son propre cœur. Nul n’a rendu avec plus d’émotion et de talent l’éternel gémissement qui soulève le sein de l’Atlantique.
[Anthologie des poètes français du xixe
siècle (1887-).]