Féraudy, Maurice de (1859-1932)
[Bibliographie]
Heures émues (1896).
OPINION.
Armand Silvestre
Je me ferai un reproche de dénouer ici la gerbe des Fleurs▶ d’amour qui composent la première moisson des ◀fleurs de ce bouquet. Que de jolis vers, et vraiment émus, j’en pourrais détacher pourtant ! J’aime mieux en signaler la douceur commune d’impressions, tout ce qui s’en dégage, comme un arôme pénétrant, d’adoration et de respect pour la femme ; le dire juste et vraiment senti des souffrances qui font, dès ici-bas, des amants, les élus d’une douceur divine ; la simplicité d’une expression qui semble jaillir de l’âme sans s’attarder aux artifices menteurs du style convenu.
[Préface ().]