(1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Foulon de Vaulx, André (1873-1951) »
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(1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Foulon de Vaulx, André (1873-1951) »

Foulon de Vaulx, André (1873-1951)

[Bibliographie]

Les Jeunes Tendresses (1895). — Les Floraisons fanées (1895). — Les Lèvres pures (1896). — Les Vaines Romances (1896). — La Vie éteinte (1896). — Deux pastels (1896). — L’Accalmie (1897). — Le Jardin désert (1898).

OPINIONS.

Antony Valabrègue

Ce volume d’un débutant, Les Jeunes Tendresses, qui mérite d’exciter l’intérêt, est présenté au public par M. Gabriel Vicaire, qui a écrit, pour le jeune poète, une préface des plus courtoises et des plus amicales. L’auteur du Bois-Joli et du Miracle de Saint-Nicolas, le chantre des paysans et des sites de la Bresse, aurait été réellement ingrat s’il n’avait pas accordé son patronage à M. Foulon de Vaulx. Celui-ci l’aime d’un véritable amour ; il a adopté sa vision délicate de la vie réelle et du monde mystique ; il porte un peu, à son chapeau, la cocarde du maître. Il s’est fait, pour parler ainsi et pour user d’une expression du moyen âge, un joli chapel de fleurs, composé des mêmes guirlandes et où brillent les mêmes couleurs.

[La Revue bleue (19 janvier ).]

Émile Trolliet

La grâce est ce qui caractérise le mieux l’auteur des Lèvres pures , une grâce naïve, amoureuse, douloureuse, qui est d’un grand charme.

[L’Année des poètes ().]

Gaston Deschamps

Le poète des Jeunes Tendresses souffre de cette barbarie de la coutume et de la loi qui condamne le jeune homme à opter entre l’observance d’un vœu quasi monastique et la pente qui mène aux dangereuses flâneries, aux irréparables concessions. Mais ne le plaignons pas. Il s’est consolé et diverti. Heureux les poètes ! Ils font la fête chez eux, loin du bruit, à peu de frais et royalement. Ils n’ont rien à envier aux compagnons de la « haute vie ». Leur âme ressemble à ces chambres obscures où dort un foyer de lumière électrique. Tressez un bouton. Tout resplendit…

[La Vie et les Livres, 2e série ().]