(1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Le Mouël, Eugène (1859-1934) »
/ 2652
(1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Le Mouël, Eugène (1859-1934) »

Le Mouël, Eugène (1859-1934)

[Bibliographie]

Feuilles au vent (1879). — Bonnes gens de Bretagne (1887). — Une revanche (1889). — Stances à Brizeux (1889). — Ma petite ville (1890). — Le Nain goémon (1890). — Enfants bretons. (1891). — Fleur de blé noir (1893). — Les Trois Gros Messieurs Mirabelle (1893). — Kémener, trois actes (1894). — Guillaume Friquet (1896).

OPINIONS.

Armand de Pontmartin

M. Le Mouël, tout en parlant, comme Brizeux, le français le plus pur, nous donne la sensation de la poésie bretonne aussi complète, aussi intense que s’il parlait bas-breton. Toute la Bretagne est là, la Bretagne des Bonnes Gens.

Doué d’un tempérament vraiment littéraire, M. Le Mouël possède deux qualités maîtresses en poésie : le mouvement et la sincérité. Dans son premier recueil paru au cours de sa vingtième année, il avait déjà montré un talent sympathique et consciencieux. Son deuxième volume a prouvé, en outre, qu’il sait joindre au charme des expressions la beauté des images.

[Anthologie des poètes français du xixe  siècle (1887-).]

Camille Doucet

Ce recueil (Enfants bretons) est presque un poème. Distincts par le rythme et par l’étendue, mais reliés entre eux par le même objet d’observation et d’attendrissement qui est l’enfance en Bretagne, chacun des morceaux qu’il contient contribue à former un charmant ensemble qui fait honneur à la sincérité du poète, à son esprit et à son cœur.

[Rapport de M. Camille Doucet, secrétaire perpétuel de l’Académie française, sur les concours de l’année .]

André Theuriet

M. Le Mouël est franchement Breton. Il l’est dans sa tendre et pénétrante mélancolie ; il l’est par son amour pour la mer, par son goût pour les contes de lutins et d’ogres qu’on se plaît à débiter gaillardement après avoir bu un pichet de cidre.

[Cite dans l’Année des poètes ().]