Viollis, Jean (1877-1932)
[Bibliographie]
Soleil couchant (1894). — La Guirlande des jours (1896). — L’Émoi (1897). — La Récompense (1901).
OPINIONS.
Georges Rency
                     « Il faut y voir seulement l’expression sincère d’émotions différentes
                    selon la grâce et la variété des jours. »
 — « Ils sont la
                    guirlande, un peu frivole, d’une adolescence studieuse et
                    contemplative. »
 Et, il est vrai, ces vers ne sont que cela, mais c’est
                  assez pour qu’ils soient délicieux. Un charme de fraîcheur y passe comme une eau
                  d’avril, une âme jeune et délicate y dit sa joie devant les moindres choses de la
                  vie. Ils sont d’un vrai poète.
Maurice Le Blond
Jean Viollis nous avoue avoir passé dans la solitude « une adolescence studieuse et méditative ». Il a médité sur son destin futur : je pense que voilà une admirable occupation pour un jeune homme. Mais il n’a pas négligé les chansons ! Il lui a plu d’inscrire, en de fraîches bucoliques, les palpitations de son âme selon les saisons et les jours, et de restreindre, en quelques strophes aux charmantes cadences, l’émotion de ces heures décisives où l’homme et le paysage semblent plus étroitement communier.
Albert Arnay
                     M. Viollis s’en tient
                  presque exclusivement aux règles ordinaires de la poésie parnassienne, mais il a
                  lu Verlaine et ne l’a pas
                  retenu au point de l’imiter. Ces poèmes sont d’un optimisme égoïste. L’auteur aime
                  moins la vie que sa vie. Selon le mot d’Eliacin Greeves, « l’espoir
                    lui sourit comme un jour de congé »
 et sa langueur est surtout faite
                  d’impatience.