Tessyl, Paul-Henri
[Bibliographie]
Les Frissons de vie (1899).
OPINION.
Robert Scheffer
                     M. Paul-Henri Tessyl nous affirme
                  en la préface de ses Frissons de vie que nous allons
                    « vers un horizon de bonté, de douceur, de vie simple et lumineuse ». Et
                    « revêtus de tuniques souples et blanches, les jeunes poètes agitent leurs âmes
                    ainsi que des étendards où ils convient les hommes à la fête de
                  beauté »
. Voilà qui va des mieux. Et comme le volume débute par ce vers
                  délicieux :
Le ciel est doux comme un myosotis dans l’herbe,
je veux croire que M. Tessyl dit vrai, puisqu’il dit bien. Je ne lui reprocherai point son inutile couplet sur
L’amant du verbeRare et bizarre,Blafard, cafard ! etc.
et le louerai, au contraire, d’assembler pour magnifier la nature de chantantes couleurs.