P.-S.
J’allais même trop loin en parlant ainsi. Il est indispensable pour se faire une idée tout à fait juste du caractère et de la destinée de Léopold Robert, de lire un petit écrit intitulé : Léopold Robert de 1831 à 1835, par Ch. Berthoud, Neuchâtel, 1869. Le suicide de Robert y est ramené à ses vraies causes : un de ses frères s’était tué en 1825. Lui-même avait accueilli et nourri de bonne heure cette malheureuse pensée d’une mort volontaire. Plus d’une circonstance accessoire put venir donner de la force chez lui à cette idée principale qui vers la fin était devenue une idée fixe. L’attachement pour la princesse Charlotte Bonaparte tint sans doute une grande place dans sa vie, mais ne peut être considéré comme la raison déterminante d’une mélancolie qui avait ses racines dans l’organisation même,