Hollande, Eugène (1866-1931)
[Bibliographie]
Beauté (1892).
OPINIONS.
Lucien Muhlfeld
M. Hollande imprime :
J’ai connu que la vie est un rêve et fait peur,À moins d’y découvrir le Dieu qui la pénètre ;J’ai connu que ce Dieu c’est la Beauté, dont l’êtreSe dérobe aux cœurs froids indignes du bonheur.
Et M. Sarcey conclut que, de son temps, les jeunes gens employaient mieux leur temps : ils prenaient des leçons de danse, l’hiver, et des bains froids, l’été. Et quand je vois la peine que se donne M. Hollande, deux cents pages durant, il m’est difficile de protester.
Henry Bérenger
En dehors et au-dessus des modes esthétiques actuelles, son imagination
métaphysique, qui l’apparente à Shelley, lui suggéra des poèmes lyriques d’une noble et ferme tenue.
C’est d’eux que Mallarmé
a loué, en termes si justes, « la simplicité noblement nue »
.
C’était, en un verbe de cristal aux armatures d’airain, la perpétuelle
glorification de la Beauté qui pénètre toute vie et qu’on ne connaît bien que par
l’amour et la pitié. Ainsi se composa lentement ce recueil de Beauté, qui parut en janvier 1892, et où éclatent ces chefs-d’œuvre
symboliques : Virginius et Hégésias.