Champsaur, Félicien (1859-1934)
[Bibliographie]
Dinah Samuel (1882). — Le Cœur (1885). — Le Massacre (1885). — Miss America (1885). — Le Cerveau de Paris, esquisses de la vie littéraire et artistique (1886). — Entrée de clowns (1886). — Les Bohémiens, ballet lyrique (1887). — Le Défilé (1887). — Parisienne, vers (1887). — L’Amant des danseuses (1888). — Lulu, pantomime avec préface d’Arsène Houssaye (1888). — Les Étoiles, ballet (1888). — La Gomme, trois actes (1889). — Masques modernes (1890). — Le Cœur (1890). — Le Mandarin, 1re partie, Marquisette (1895). — Le Mandarin, 2e partie, Un maître (1896) ; 3e partie, L’Épouvante (1896). — La Chanson du moulin à vent (1897). — La Glaneuse (1897). — Un gueux (1898). — Régina Sandri (1898). — La Fleur (1898). — Poupée japonaise (1899).
OPINIONS.
Eugène Ledrain
Ce ne sont pas les bois et les parfums que l’on respire dans les vers de M. Champsaur, mais les senteurs pénétrantes et artificielles s’échappant des coins les plus étrangement mondains. C’est l’iris et l’ylang-ylang qui sont répandus dans le volume si bien nommé : Parisiennes.
Frédéric Loliée
Poète féministe, il ne tombe pas dans les langueurs et les fadeurs de l’idolâtrie. S’il s’agenouille devant la femme, c’est par une attitude naturelle et pour le plaisir attendu. Du reste, nul effet d’érotisme ou de névromanie dans tout cela ; mais l’effusion bien franche d’un écrivain dont la santé physique exubère et qui, à chacune de ses pages, découvre son tempérament. M. Félicien Champsaur connaît à merveille les êtres et les choses du Paris actuel. C’est un parfum de modernité.
Jean Moréas
Champsaur publia, il y a quelques mois, un volume de vers. Titre : Parisiennes. De qui tient cette poésie, sans similaire en écriture ? — Rops ? Degas ? Forain ? Willette ?