Cocquard, [François-Bernard] Avocat au Parlement de Dijon, sa patrie, né en 1700.
Ses Poésies recueillies bordent aujourd’hui les Quais, après avoir occupé quelques pages dans le Mercure, & avoir fait dire à M. l’Abbé le Blanc, qui étoit sans doute son ami :
Quand je lis ces Ecrits où ta plume s’exerceA peindre avec tant d’art les amoureuses loix,Je croirois lire Ovide, ou Tibulle, ou Properce,Si l’un des trois, jadis, eût fait des vers François.
Tant il est vrai que les éloges de l’amitié, ou de la flatterie, ne sauroient défendre la médiocrité de la destinée qui l’attend !