Fournier, Édouard (1819-1880)
[Bibliographie]
La Musique chez le peuple (1847). — Souvenirs historiques et littéraires du département du Loiret (1847). — Album archéologique de l’église abbatiale de Saint-Benoît-sur-Loire (1851). — Le Livre d’or des métiers (1851). — Le Roman du village, comédie en vers, en un acte▶ (1853). — Paris démoli (1853). — Les Lanternes (1854). — L’Esprit des autres (1855). — Variétés historiques et littéraires (1855-1863). — L’Hôtesse de Virgile, comédie en un ◀acte▶ et en vers (1859). — Le Vieux neuf (1859). — Énigmes des rues de Paris (1860). — Histoire du Pont-Neuf (1862). — Corneille à la butte Saint-Roch, comédie en un ◀acte▶ et en vers (1862). — La Fille de Molière, comédie en un ◀acte▶ et en vers (1863). — L’Espagne et ses comédiens (1864). — L’Art de la reliure (1864). — Racine à Uzès, comédie en un ◀acte▶ et en vers (1865). — La Valise de Molière, comédie en un ◀acte▶ et en prose (1868). — Gutenberg, drame en cinq ◀actes▶ et en vers (1869). — Le Théâtre et les pauvres (1869). — Les Prussiens chez nous (1871). — Le Théâtre français au xvie et au xviie siècle (1871). — La Farce de Maître Pathelin, avec traduction en vers modernes (1872). — Histoire de la butte des Moulins (1877). — Le Mystère de Robert-le-Diable, transcrit en vers modernes (1879). — Souvenirs poétiques de l’école romantique (1880). — Histoire des enseignes de Paris (1884). — Histoire des jouets (1889).
OPINION.
Jules Barbey d’Aurevilly
Pressé que je suis d’arriver à ce qui vaut le plus dans ce drame de Gutenberg, lequel peut-être eût été sauvé par les vers, comme le Passant de M. Coppée, si nous n’en avions pas eu cinq ◀actes ! La fortune du Passant de M. Coppée, c’est qu’il a vite passé !
Dans la pièce de M. Fournier, le style est de la partie forte, la partie rachetante. L’auteur de Gutenberg a certainement le vers beaucoup plus plein et plus mûr que M. Coppée, ce poète en herbe trouvé délicieux par des admirateurs qui le broutent et se lèchent les naseaux de jouissances, après l’avoir brouté.