(1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 117
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(1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 117

Açarq,[N. d’] de l’Académie d’Arras, de celle de la Rochelle & de la Crusca, ci-devant Professeur à l’Ecole Royale Militaire, né en 17..

Il est malheureux pour lui d’avoir introduit dans un Ouvrage grammatical un jargon philosophique, ridicule dans presque tous nos Ecrits modernes, & plus encore dans un Livre élémentaire. Par-là M. d’Açarq s’est attiré plusieurs traits de critique, qu’il ne tenoit qu’à lui d’éviter. Quand on donne des préceptes de langage, il faut bien se garder d’avoir soi-même un langage qui prête à la censure & au ridicule. Si on pardonne ce défaut à M. d’Açarq, on trouvera dans sa Grammaire Françoise philosophique, & dans ses Observations sur Boileau, Racine, Crébillon & M. de Voltaire, de la justesse & de la profondeur. Ses décisions sont souvent conformes aux regles du vrai goût, & sa maniere d’écrire est quelquefois pleine de chaleur & d’énergie.

Son Plan d’éducation annonce un homme qui est en état d’en donner une bonne.