Soubeyran de Scopon, [N.ABCD] Avocat au Parlement de Toulouse, de l'Académie des Jeux Floraux, & de celle des Sciences de la même ville, mort en 1751.
Ses Ouvrages de Morale annoncent un homme qui connoît assez le cœur humain, mais dont les idées, en général, ne sont ni neuves, ni bien exprimées ; ses Ouvrages de Littérature annoncent un homme d'esprit, mais qui manque de goût, & souvent même de jugement. Ses Observations critiques sur les Remarques de Grammaire sur Racine, par M. l'Abbé d'Olivet, ne tendent point à justifier ce Poëte contre la sévérité du Grammairien, ce qui prouve assez peu de discernement. On ne parle pas de la manie de M. Soubeyran, à vouloir prouver que la Prose est préférable à la Poésie, dans le genre dramatique : on dira seulement, que son amour pour la Prose le porta à augmenter les fonds du Prix d'Eloquence de l'Académie de Toulouse.