Veuillot, Louis (1813-1883)
[Bibliographie]
Pierre Saintive (1840). — Le Pèlerinage de Suisse. (1841). — Rome et Laurette (1841). — Lettre à M. Villemain (1843). — La Liberté d’enseignement (1844). — Les Libres Penseurs (1848). — Vie de la B. Germaine Cousin (1854). — Corbris et d’Aubecourt (1854). — Le Droit du Seigneur (1854). — Saint Vincent de Paul (1854). — Les Français en Algérie (1854). — La Légalité (1854). — Le Lendemain de la victoire (1855). — La Guerre et l’Homme de guerre (1855). — Mélanges (1856-1858). — Le Parti catholique (1856). — Agnès de Lauvens (1867). — L’Honnête Femme (1858). — Petite philosophie (1858). — De quelques erreurs sur la papauté (1859). — Çà et là (1859). — Deux commensaux du cardinal Dubois (1861). — Mélanges (2e série, 1861). — Les Papes et la Diplomatie (1861). — Le Parfum de Rome (1861). — Waterloo (1861). — L’Esclave Vindex (1862). — Historiettes et fantaisies (1862). — Notice sur Charles Sainte-Foi (1862). — Le Fils de Giboyer, de M. E. Augier (1863). — Satires (1863). — S. S. Pie IX (1863). — Vie de N. S. Jésus-Christ (1864). — Le Guêpier italien (1865). — À propos de la guerre (1866). — L’Illusion libérale (1866). — Les Odeurs de Paris (1866). — Célébrités catholiques contemporaines (1869). — Corbris et d’Aubecourt (1869). — Les Couleuvres (1869). — La Liberté du Concile (1870). — Les Filles de Babylone, en vers (1871). — La Légalité (1871). — Paris pendant les deux sièges (1871). — La République de tout le monde (1871). — Dialogues socialistes (1872). — L’Honnête Femme (1872). — Rome pendant le Concile (1872). — Mélanges (3e série, 1875). — Molière et Bourdaloue (1877). — Œuvres poétiques (1878).
OPINIONS.
De Boissière
M. Veuillot, qui est très chrétien, a baptisé ses vers du nom symbolique de couleuvres : il a raison ; ils rampent et ne mordent pas.
Pierre Larousse
Sans instruction, sans idées, aucune force d’esprit, il a conquis le rang qu’il occupe par son zèle dévorant et son talent de polémiste. Toutefois ce talent, si on l’examine de près, consiste surtout dans des raffinements de méchanceté. Quant à son style, il a de la verve, de l’éclat, d’heureuses trouvailles de mots, mais il tend de plus en plus à tomber dans l’afféterie, dans la recherche, et il abonde en incorrections d’autant plus frappantes que M. Veuillot parle des lettrés en cuistre et en pédant.