(1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Polonius, Jean = Labenski, Ksaveri Ksaverievitch (1800-1855) »
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(1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Polonius, Jean = Labenski, Ksaveri Ksaverievitch (1800-1855) »

Polonius, Jean = Labenski, Ksaveri Ksaverievitch (1800-1855)

[Bibliographie]

Poésies (1827). — Empédocle (vision poétique), suivi d’autres poésies (1829).

OPINIONS.

Sainte-Beuve

Jean Polonius n’est pas un précurseur de Lamartine ; il l’a suivi et peut servir très distinctement à représenter la quantité d’esprits distingués, d’âmes nobles et sensibles qui le rappellent avec pureté dans leurs accents… La langue poétique intermédiaire dans laquelle Jean Polonius se produisit, a cela d’avantageux qu’elle est noble, saine, pure, dégagée des pompons de la vieille mythologie, et encore exempte de l’attirail d’images qui a succédé ; ses inconvénients, quand le génie de l’inventeur ne la relève pas fréquemment, sont une certaine monotonie et langueur, une lumière peu variée, quelque chose d’assez pareil à ces blancs soleils du Nord, sitôt que l’été rapide a succédé.

[Revue des deux mondes ().]

Charles Asselineau

Dans Empédocle, Labenski a conquis une place, et la doit garder entre Auguste Barbier dont il fut un jour l’émule, Barbier, plus passionné et plus véhément sans doute, mais auprès de qui il se soutient fermement dans sa gravité philosophique, — et Lamartine dont il fut mieux que l’élève.

[Les Poètes français, recueil publié par Eugène Crépet (1861-).]

Édouard Fournier

Quand parurent dans les recueils, dans les keepsakes de 1827 à 1829, des vers d’une fort belle allure et d’un grand sentiment, signés Jean Polonius , le monde des poètes fut assez vivement surpris. Rien n’y révélait un étranger ; la langue était des plus pures, le vers ferme et sonore. Il n’y avait d’étrange que la signature étrangère. Que cachait-elle ? Qu’était-ce que ce nom de Polonius ? Un demi-masque, derrière lequel se dissimulait un noble polonais, le comte Xavier Labenski.

[Souvenirs poétiques de l’école romantique ().]