Deschamps, Antony (1800-1869)
[Bibliographie]
La Divine Comédie, du Dante, traduite en vers français (1829). — Trois satires politiques (1831). — Résignation (1889). — Poésies d’Émile et d’Antony Deschamps, nouvelle édition revue et augmentée (1841). — La Jeune Italie (1844).
OPINIONS.
Théophile Gautier
Antony Deschamps imita avec bonheur l’austère allure du style dantesque et peignit dans ses Italiennes le pays des chênes verts et des rouges terrains avec le contour net de Léopold Robert et la solide couleur de Schnetz.
Daniel Bonnefon
Il a surtout cultivé avec succès l’élégie ; ce genre convenait mieux que tout autre à son caractère mélancolique. On y sent un cœur ému et, lorsqu’il nous parle de ses douleurs, qui ont été grandes, il excite notre intérêt et notre sympathie.
Auguste Barbier
Ses vingt chants du Dante que personne n’a surpassés, comme expression du style et du caractère poétique du grand maître, quelques paysages italiens vrais et colorés, trois ou quatre vigoureuses satires politiques et surtout ses élégies, cris de souffrances pendant des heures de maladie, et qu’on a si bien nommées un requiem de la douleur, laisseront certainement trace dans la mémoire des vrais lettrés.
Maurice Tourneux
Antony Deschamps n’a produit qu’un petit nombre d’œuvres d’une inspiration mélancolique et d’une forme très ◀personnelle.