Chapitre I
Publicistes et orateurs
L’essor du naturalisme est le grand fait littéraire qui domine la seconde moitié du
xixe
siècle838. Ce mouvement de réaction
contre le romantisme, malgré l’incompatibilité théorique des formules d’art, fut en
fait un effort souvent impuissant pour échapper au romantisme, qui contenait en sa
vaste confusion tous les éléments dont la nouvelle école allait s’emparer pour le
détruire et le nier : elle eut beau faire, elle mit quelque chose de lui dans presque
tous ses chefs-d’œuvre.
Le développement de la littérature se lie à l’histoire générale de la société
française pendant ces quarante années, et la correspondance est assez facile à
saisir. Sans élargir outre mesure le cadre de cette étude, nous pouvons, comme pour
la période précédente, tâcher de définir en deux mots le milieu social où se produit
le naturalisme.
Ce qui donne à ce demi-siècle sa physionomie, c’est d’abord la prédominance du
positivisme scientifique sur la foi religieuse, en second lieu la prédominance des
intérêts matériels sur les intérêts moraux, enfin la prédominance des questions
politiques sur les questions sociales.
Il semble que l’influence de Rousseau et de Chateaubriand soit épuisée : la forme
religieuse, enthousiaste, qu’ils avaient rendue aux âmes, s’efface. L’Église, par
une fausse manœuvre qui lui a coûté cher, s’était laissé lier aux partis
politiques : elle apparaissait comme la grande ennemie de la liberté et de
l’égalité. L’hostilité à l’Église était le premier principe, la première nécessité
de tout libéralisme. Mais, dans la génération de 1830, beaucoup avaient séparé le
christianisme du catholicisme, et l’on avait vu des républicains évangéliques, des
socialistes épris de Jésus. Ceux qui ne gardaient aucune attache avec la religion
portaient dans le culte de l’humanité, dans l’amour du progrès même industriel, un
enthousiasme d’apôtres, des dons étranges d’attendrissement sentimental et du
ravissement mystique. La pensée se réalisait alors naturellement sous forme de
religion : le chef d’école était un prêtre, l’École une Église839. Vers 1850, les âmes se dessèchent. Les nouvelles
générations croient à la science — ce sont les hauts esprits ; au succès, au
bien-être — c’est le grand nombre. Positivisme scientifique, scepticisme voluptueux,
matérialisme pratique, voilà les formes d’âme de très inégale valeur que la période
où nous entrons offre le plus souvent.
Le second empire a été, pour notre malheur, idéaliste dans sa politique
extérieure : dans le gouvernement intérieur, il a capté les égoïsmes, séduit les
intérêts, poussé toutes les parties de la nation vers l’exclusive recherche des
avantages matériels. De la doctrine saint-simonienne, si large et généreuse à
l’origine, l’utopie tombant, il n’est guère resté que la forte impulsion donnée à
l’activité industrielle : du grand rêve humanitaire sort un accroissement prodigieux
de richesse pour les classes moyennes. Le peuple, cependant, le paysan propriétaire
surtout, mais aussi l’ouvrier salarié reçoivent leur part dans l’accroissement du
bien-être universel : mais cette part est si justement mesurée par un calcul de
politique plutôt que par un élan de justice ou de charité, que les appétits s’y
aiguisent au lieu de s’y satisfaire, du moins chez l’ouvrier.
L’empire s’efforçait ainsi de durer : mais son origine lui rendait la chose
malaisée. Il eut contre lui tous les partis qui représentaient les formes
antérieures du gouvernement : légitimistes, orléanistes, républicains. Mais voici la
vraie cause de sa faiblesse : au lieu qu’en 1830, la victoire du peuple sur la
royauté violatrice de la Charte avait opéré la séparation du libéralisme et de la
démocratie, en 1851 la restauration du pouvoir personnel réunit toutes les formes du
libéralisme avec la démocratie dans une opposition irréconciliable : derrière les
défenseurs de la légalité parlementaire se rangèrent les masses populaires des
grandes villes, qui avaient foi encore à la République, au droit, à la liberté.
Ainsi le second empire fit repasser au premier plan les questions politiques, et
interrompit pour vingt-cinq ou trente ans en France le progrès des idées
socialistes, si violemment déchaînées de 1830 à 1848. Les revendications sociales
s’effacèrent, et pendant tout le second empire, l’objet de l’opposition, dans la
nation comme à la chambre, fut la restauration du régime parlementaire.
Le coup d’État du 2 décembre avait supprimé l’éloquence politique. Elle reparut peu
à peu au Corps Législatif et au Sénat, à mesure que le droit de discussion, le droit
d’interpellation, la publicité des débats furent rétablis. De 1860 à 1870, les
orateurs des partis coalisés pour l’opposition ne donnèrent pas de répit aux
ministres de l’empire, qui n’avaient pas pour eux la supériorité du talent.
Exploitant avec une passion adroite toutes les fautes, toutes les iniquités, toutes
les incohérences de la politique extérieure et intérieure du gouvernement, ils ne
lui laissèrent d’autre soutien que l’intérêt de la masse rurale, à qui l’empire
paraissait une garantie de paix et de bien-être.
L’empire renversé, la lutte fut entre les partis, monarchistes contre républicains
d’abord, et « cléricaux » contre « anticléricaux ». Puis l’écrasement des partis
monarchiques, la retraite de l’Eglise hors du champ de bataille politique, donnèrent
au régime républicain une assiette solide : mais au lendemain de la victoire s’est
produit, comme on pouvait s’y attendre, la dislocation de la majorité. Derrière les
rivalités politiques et les divisions parlementaires, une séparation plus grave
s’est faite, celle du libéralisme bourgeois et de la démocratie socialiste. La
situation redevient, sous la troisième république, ce qu’elle était sous la
monarchie de Juillet, avec cette différence que le socialisme, grâce au suffrage
universel, n’est plus seulement dans la rue, mais à la Chambre. Dès lors, la
politique repasse au second plan. Une guerre sociale s’ouvre, et ce que les uns
défendent, ce que les autres attaquent, c’est la propriété, base et symbole à la
fois de tout l’ordre établi.
Il s’en faut, encore ici, que tous les directeurs de ces divers mouvements aient
droit de figurer dans une histoire littéraire : elle ne doit tenir compte que de
quelques hommes, qui ne sont pas toujours les plus grands par la pensée ou les
actes.
La presse du second empire, soumise à un dur régime de censure, d’amendes et de
procès, nous offre trois remarquables tempéraments d’écrivains : Veuillot,
Prévost-Paradol, About.
Louis Veuillot840, d’origine populaire, et qui se
cultiva sans s’éloigner du peuple, homme de volonté forte et d’ardente charité,
devint catholique en visitant Rome : le catholicisme lui apparut comme l’unique
croyance où les misérables pouvaient se consoler, comme l’unique autorité qui devait
guérir les misères. Rédacteur (1843), puis directeur (1848) de
l’Univers, il se fit le serviteur de l’Église catholique, serviteur
sans défaillance et sans complaisance, impérieux aux amis, injurieux aux
adversaires. Il fit une rude guerre à l’Université, foyer d’athéisme et de
corruption, aux études classiques, à tous les libéralismes, à toutes les libres
pensées, ne séparant pas les modérés des révolutionnaires, ni les spiritualistes des
matérialistes ; il fit la police de l’Église française, interdit par Dupanloup,
appelant à Pie IX, défendant le pouvoir temporel, poursuivant l’extermination du
gallicanisme, lançant l’anathème et l’invective contre tous ceux qui contestaient
l’infaillibilité du pape. Ce fut un superbe pamphlétaire, dont l’absolu
désintéressement, l’humilité profonde, mirent à l’aise le tempérament ; écrivain
puissant, nourri des grands maîtres, au commerce desquels il a développé son
originalité, ayant une rare intelligence littéraire, il a écrit des pages qui
vivront, par la vivacité mordante de l’esprit ou par l’éclat violent de la
passion.
Prévost-Paradol841,
normalien, esprit brillant, inquiet, ambitieux, entre aux Débats en
1836 : là, et dans le Courrier du Dimanche, il harcela l’empire
autoritaire de son ironie hautaine, plus désagréable aux gouvernants que dangereuse
aux gouvernements, si ce n’est qu’elle tournait l’opposition politique en volupté
intellectuelle, chose toujours de conséquence en France. Il est le plus remarquable
de tous ces libéraux, sortis des écoles, qui combattirent par la presse le régime
impérial en attendant que la tribune leur fût rouverte. Paradol donna en 1868 un
livre de la France nouvelle qui lit grand bruit : il y disait, avec
une précision poignante de clairvoyance, la désorganisation et la faiblesse
militaire de la France impériale, le conflit prochain et redoutable de la France et
de l’Allemagne ; mais il voyait aussi, avec une douleur non moins profonde842, le mouvement démocratique
qui emportait les masses, les aspirations égalitaires qui ne représentaient pour lui
qu’une terrifiante anarchie. Paradol, qui ne put être député, était un pur
parlementaire : le salut était pour lui dans certaines formes constitutionnelles.
Lorsque l’empire s’en revêtit, les instincts conservateurs de Paradol, étouffant ses
défiances patriotiques, le rallièrent au régime qu’il avait ruiné, à la veille des
désastres qu’il avait prédits, et auxquels il ne survécut pas.
Un autre normalien, tout voltairien d’esprit et de style, conteur exquis et
charmant causeur, d’intelligence plus agile que forte, et plus en surface qu’en
profondeur, impertinent, tapageur et gamin, Edmond About843, fut un
indépendant agréable à l’empire, qui le protégea, le décora : il y avait un point
pourtant sur lequel About ne transigeait pas, c’était la question religieuse ; il
représentait l’opinion anticléricale dans le parti bonapartiste,
et il combattit toujours vivement le gouvernement lorsqu’il voulut se servir de
l’Église ou parut la servir. La guerre de 1870 fit de cet Alsacien un républicain :
il se jeta alors avec passion dans le journalisme, où il n’avait été jusque-là
qu’amateur. Mêlant ensemble républicanisme, anticléricalisme et patriotisme, il
écrivit de brillants articles, où tout l’esprit, toute la sincérité de l’écrivain ne
masquent pas certaine maigreur ou étroitesse de la pensée, depuis que l’actualité ne
les soutient plus.
Dans le grand nombre des orateurs et des hommes d’État qui soutinrent à la tribune
les croyances ou les intérêts de leurs partis844, il faut distinguer trois hommes, comme représentant les formes
supérieures de l’éloquence politique : Thiers, Jules Favre et Gambetta.
Thiers845 doit
beaucoup au second empire. Par sa politique et par sa chute, l’empire fournit à
Thiers la plus belle situation que jamais homme d’Etat puisse rêver : celle où tous
les intérêts personnels coïncident avec le bien public et le devoir patriotique,
celle où il suffit de s’oublier pour s’élever, de penser à soi pour bien mériter de
tous. Tout ce qu’il y avait de petit, d’étroit, d’égoïste dans Thiers disparut par
le bénéfice des circonstances ; et il faut dire qu’il ne leur faillit point. Il
saisit de toute son intelligence, de tout son cœur le rôle qui lui était présenté ;
et tout en lui, défauts et qualités, y servit. A la clarté de sa parole
s’évanouissaient les budgets, se découvraient les fautes politiques de l’empire. Son
expérience diplomatique, ses prétentions militaires, son réel patriotisme lui
faisaient dénoncer dès 1864 l’imprudence d’un gouvernement qui laissait grandir la
Prusse et n’avait pas d’armée.
Jusqu’en 1870 il ne cessa de prophétiser sans être cru. Après le désastre, il lui
suffit de s’attacher à sa place, pour réduire à l’impuissance les minorités
monarchiques ; il lui suffit de rester le président de la République, pour fonder la
république : quand il se retira (le 24 mai 1873), il était trop tard, l’heure d’une
restauration avait passé. Dans ce rôle encore, il fut admirable de souplesse, de
netteté d’esprit, d’éloquence dans toutes les occasions qu’il eut de parler ou
d’écrire.
Jules Favre846,
Lyonnais, républicain dès 1830, avocat des procès politiques de la monarchie de
Juillet, démocrate un peu incohérent dans la seconde République, défenseur
d’Orsini847, rentra au Corps législatif en 1858. Orateur ardent, parlant
une belle langue, étoffée, ample, ferme, correcte, il fut le chef de l’opposition.
La déconsidération profonde que la lointaine expédition du Mexique jeta sur le
gouvernement, est due en grande partie à l’éloquence passionnée de Jules Favre, qui
pendant quatre sessions ne laissa passer aucune faute, aucun scandale de cette
malheureuse entreprise. Chrétien, mystique, sentimental, il laissait parfois
déborder dans son éloquence des effusions un peu troubles ; il n’évitait pas
toujours la déclamation ni le pathos, lorsqu’il se laissait aller
à son émotion. Ce grand orateur fut dix ans dans le Parlement de la troisième
République, sans éclat, sans crédit, sans récompense.
Un procès politique fit connaître Gambetta848 tout à la fin de l’empire ; c’était un fougueux méridional, à la
parole éclatante et large, très avisé, très intelligent, très maître de sa volonté,
capable de voir plus haut que les intérêts et les haines de parti : un véritable
homme d’État. Je laisse son grand rôle dans la guerre de 1870 : l’orateur seul nous
appartient. Il disciplina le parti républicain, en calma les impatiences, lui imposa
la confiance en M. Thiers. Il classait les problèmes, les réformes, marquant
toujours un but principal, mais ne fixant jamais de terme où l’on n’aurait plus rien
à faire : il voulait que le progrès de la démocratie se fit par un mouvement
régulier et continu. Sa hauteur d’esprit et son patriotisme lui représentaient
l’union morale des Français comme un objet désirable ; déposant les rancunes après
la victoire de ses principes, il ne voulait pas retenir indéfiniment les mots
d’ordre et les moyens de combat qu’imposaient les nécessités provisoires île la
politique. Mais c’étaient là de trop grandes vues. On ne le laissa pas gouverner ;
et quand il fut mort, on revint peu à peu aux idées pour lesquelles on avait
renversé son ministère. Quel malheur qu’avec cette éloquence puissante, cette pensée
forte et généreuse, Gambetta parle une mauvaise langue, trouble, incorrecte,
abondante en jargon ! On souffre dès aujourd’hui à le lire ; et pourtant, si
médiocre que soit la forme, le mouvement y est encore, parfois la flamme.
Dans ces dix dernières années semble s’être achevée une évolution de l’éloquence
politique, dont le commencement remonte presque aux débuts du régime parlementaire.
Ce qui maintient et produit la grande, la retentissante éloquence, ce sont les
luttes de principes, les questions universelles : à mesure que les intérêts
deviennent plus nombreux et plus pressants, l’orateur est sollicité à devenir un
homme d’affaires, capable surtout d’exposer clairement, de discuter précisément,
sans bruyants éclats, sans gestes violents, qui troublent l’intelligence et
distraient l’attention. En même temps, le goût littéraire évoluait en tout vers la
simplicité849, vers la familiarité,
parfois même le débraillé : la causerie sans-façon s’est introduite à la tribune ;
insensiblement les magnifiques rhéteurs se sont démodés, ont paru un peu ridicules.
L’éloquence a semblé devenir une chose d’un autre âge. Je me demande, toutefois, si
elle n’aura pas sa revanche, et bientôt : depuis une quinzaine d’années, on s’est
battu plutôt pour des intérêts que pour des principes ; mais voici que, de nouveau,
deux conceptions générales de l’ordre social sont en présence. Il y a là une
abondante matière de grande éloquence, si les hommes se rencontrent : et quelques
expériences récentes nous invitent à douter que, chez nous, le dégoût du
développement oratoire soit profond et définitif.
J’ai parlé précédemment, pour n’y pas revenir, de l’éloquence religieuse :
l’orientation nouvelle de l’Église, dans notre société, n’a pas encore eu le temps
de donner des résultats littéraires, que peut-être elle donnera bientôt.
L’éloquence judiciaire, comme toujours, se subordonne à l’éloquence parlementaire.
Les grands avocats sont d’ordinaire les meneurs des chambres ; les grands procès
sont des affaires politiques850. Au reste, l’éloquence
du barreau échappe de plus en plus à la littérature : elle se place ou bien hors de
l’art, par la controverse juridique, ou au-dessous de l’art, par les gros
effets.
Reste l’éloquence d’enseignement. La période qui nous occupe n’a pas l’éclat de la
précédente. L’esprit scientifique, ici encore, est victorieux, aux dépens du talent
oratoire : le dédain de l’éloquence est sensible chez Taine et Renan ; celui-ci même
donne un sens défavorable aux mots littérateur et littérature. La mode n’est plus aux amples expositions qui émerveillent un
auditoire nombreux, peut-être incompétent. Après l’inertie que l’empire a favorisée,
l’activité, le travail reprennent, mais les maîtres s’enferment dans leurs
laboratoires avec quelques élèves. La tradition des cours publics est reprise avec
éclat par Caro851 ; elle paraît si lointaine, que son
succès étonne, scandalise, et permet de le couvrir de ridicule.
C’était pourtant un homme de réelle valeur, instruit, intelligent, d’une rare
probité intellectuelle, plus apte à expliquer les systèmes qu’à les réfuter, et ne
dissimulant rien des doctrines qu’il ne réussissait pas à détruire : il avait la
parole un peu trop ronde et fleurie, élégante et chaude. Ses dons d’orateur lui
firent la réputation de ne point penser.
Dans ces dernières années852, un orateur
puissant s’est révélé en M. Brunetière, dont la sévère méthode, le rigoureux
enchaînement de doctrine ont fortement saisi le public : sans nulle concession à la
frivolité des auditeurs, il les gagne par l’ardente conviction que son action, sa
voix, toute sa personne dégagent.
A l’éloquence universitaire doit s’annexer une autre forme de la parole publique
qui s’est développée surtout depuis vingt-cinq ans. Je veux parler de la conférence.
Littéraires, politiques, économiques, scientifiques, anecdotiques, humoristiques,
quelles conférences n’a-t-on pas eues depuis 1870 ? Tout le monde s’y est mis :
avocats, professeurs, députés, comédiens, femmes. Et chaque conférencier y a porté
la distinction ou la médiocrité qui lui appartenait dans l’exercice de ses fonctions
ordinaires. Je ne vois qu’un homme à signaler, qui vraiment a fait de la conférence
autre chose qu’un discours ou une lecture, et s’y est créé une forme originale de
parole. C’est 853. Comment définir ses conférences ? Est-ce de l’éloquence ? est-ce du
théâtre ? Je ne sais trop. Ne pourrait-on pas dire qu’il a inventé une variété de
monologue, le monologue à sujet littéraire,
joué par l’auteur ? Il est certain que ni les idées — et il y en a beaucoup — ni
l’esprit — et il y en a plus encore — ni tous les dons du critique, de l’écrivain,
de l’orateur même, ne suffisent à expliquer le plaisir complexe et complet que
donne, à la foule comme aux délicats, M. Sarcey mettant en scène les idées de
M. Sarcey sur Corneille ou sur Racine.
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