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119. (1892) Recherches cliniques et thérapeutiques sur l'épilepsie, l'hystérie et l'idiotie : Compte-rendu du service des enfants idiots, épileptiques et arriérés de Bicêtre pendant l'année 1891

Idiotie complète symptomatique de sclérose atrophique double des circonvolutions motrices.

120. (1906) Revue de l'hypnotisme et de la psychologie physiologique, Tome 21

Force Motrice humaine. […] Dans ces conditions, l'auteur calcule comme suit le prix de revient de 100 chevaux-heure : 250 ouvriers à 3 fr. par jour........ 750 fr. » 20 chevaux tous frais compris....... 60 fr. » Machine à vapeur.............. 6 fr. » Moteur à gaz................. 3 fr. 50 Donc, la force motrice humaine est plus de 100 fois plus chère que la force motrice mécanique.

121. (1893) Anatomie du cerveau de l'homme : morphologie des hémisphères cérébraux, ou cerveau proprement dit. Texte accompagné de 204 figures schématiques

CO, chiasma optique; EPA, espace perforé antérieur; ce, corps calleux; R0S, rostrum ; OL, nerf olfactif ; OLI, racine olfactive interne; OLE, racine olfactive externe; LMY, substance réticulaire d'Arnold ; GS, pyramide grise de Sœmmering; psp, bandelette diagonale ; LAT, lame terminale; B0, bandelette optique; N0, nerf optique; TC, tuber cinereum; HL, lobule de l'hippocampe ; Hip, circonvolution de l'hippocampe; Bf, fente de Bichat; TM, tubercules mamillaires ; GIP, ganglions interpédonculaires; PP, pédoncules cérébraux; M0C, nerf moteur oculaire commun, ou troisième paire crânienne; EP, espace perforé postérieur; TEG, tegmentum, calotte ou étage supérieur des pédoncules; LN, locus niger; AQ, aqueduc de Sylvius; QA, tubercule quadrijumeau antérieur; GE, corps genouillé externe; GI, corps genouillé interne; SPL, s,plenium 1. […] Au voisinage de leur bord interne, en dehors de l'espace perforé postérieur, on voit sortir des interstices de leurs fibres les deux tronçons symétriques du nerf moteur oculaire commun (MOC) ou nerf de la troisième paire. […] Lorsqu'il s'agissait de localiser dans la région supérieure des circonvolutions centrales la fonction motrice du membre inférieur, ou, dans la région moyenne des mêmes circonvolutions, la fonction motrice du membre supérieur, il suffisait de s'en rapporter au profil du cerveau schématique; et cette méthode a rendu des services inappréciables.

122. (1889) Nouvelle iconographie de la Salpétrière [Tome 02] : clinique des maladies du système nerveux

Elle accuse, comme autre trouble moteur, des mouvements involontaires des orteils qui coïncideraient avec les phénomènes douloureux et dont elle ne précise pas nettement le mode. […] Les fonctions sensitives et motrices des membres inférieurs se rétablissent tantôt de bas en haut en commençant par les orteils ; tantôt, surtout pour la sensibilité,en sens inverse. […] D'après Kahlbaum2, dont le travail sur ce sujet est le premier en date et le plus complet, la catatonie serait, une maladie cérébrale à marche changeant d'une façon cyclique et présentant comme phéno- mène capital des troubles du système nerveux moteur ayant le carac- tère général de la crampe. […] C'est là que l'on rencontre les phénomènes moteurs caractéristiques sous forme de convulsions toniques ou cloniques, ou sous forme de raideurs musculaires, ou sous forme d'états cataleptoïdes. […] Au point de vue physique, en dehors des phénomènes neuro- moteurs, on trouve dans les stades les plus graves de la maladie, des troubles vaso-moteurs, de l'oedème, de la cyanose des extrémités, de l'anorexie, des troubles de la défécation, des congestions viscérales, la tuberculose pulmonaire, etc...

123. (1908) Revue de l'hypnotisme et de la psychologie physiologique, Tome 23

Au repos, les images terrifiantes du temps de guerre, déterminent dans les centres nerveux des complexus de sensations internes, qui constituent la peur et aboutissent à la fuite, c'est-à-dire à la production de mouvements : pendant l'action au contraire, la production de mouvement, accompagnée de perceptions motrices, qu'il s'agisse du chargement d'une arme ou d'une marche en avant, se substitue aux visions angoissantes du champ de bataille. C'est ainsi que s'expliquent certaines actions étranges du- temps de guerre, par exemple le fait qu'on ait vu un chef d'armée, le Maréchal Bazaine, déterminer lui-même l'emplacement d'une batterie d'artillerie, dans la journée du 16 août, alors que sa responsabilité et ses devoirs de commandant suprême lui imposaient,'dans des conjonctures exceptionnellement graves, d'autres devoirs et d'autres soucis ; nul doute qu'il n'ait voulu par cette occupation d'importance nulle et purement mécanique, chercher une diversion motrice au désarroi de ses pensées.

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