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126. (1893) Clinique des maladies du système nerveux : leçons du professeur, mémoires, notes et observations : parus pendant les années 1889-90 et 1890-91. Tome 2

De plus, comme elle forme le point culminant de l'hémisphère, ces branches, qui naissent pour ainsi dire perpendiculairement sur les troncs de la sylvienne et de la cérébrale antérieure et suivent un trajet verticalement ascendant, viennent y répandre un sang qui a lutté contre l'effet de la pesanteur et qui arrive au bout de sa course, animé d'une vitesse minima. 11 semble démontré, d'ailleurs, quelque opinion que l'on adopte sur la terminalité des artères cérébrales, que l'on partage les avis diamétralement opposés de Duret ou d'Heubner, ou que l'on accepte (l) Souques et J. […] l'opinion intermédiaire de Testut (1), il semble démontré, dis-je, que les anastomoses sont plus rares et moins efficaces, au niveau des arborisations terminales, que pour les rameaux, les branches ou les troncs artériels. […] Etendu par terre, tout à coup, au milieu de ses grands mouvements il s'arrête, redresse le tronc tout en restant assis sur le sol, les yeux effarés regardant fixement le parquet. […] Vous voyez qu'ici, bien qu'on n'ait employé aucune manœuvre d'hypnotisation, par conséquent à l'état de veille, nous pouvons obtenir à la fois et la contracture par la pression exercée sur les masses musculaires, les tendons, ou les troncs nerveux (contracture des léthargiques), et l'immobilité cataleptique des membres placés dans les attitudes les plus diverses, et aussi à l'aide de légers frôlements, ou de mouvements à distance, la contracture somnambulique. […] je ne dors pas, je ne dors pas. » Cependant, elle se tord les mains, semble faire un grand effort, et bientôt on voit le cou se gonfler, un bruit laryngé se produire, la tête et le tronc se renverser en arrière (esquisse d'arc de cercle), en même temps que les membres s'étendent violemment..., etc.

127. (1884) Archives de neurologie [Tome 08, n° 22-24] : revue des maladies nerveuses et mentales

Il s'agit d'un jeune garçon de quinze ans bien constitué, intelligent, raisonnant parfaite- ment, qui est affecté d'un hyperexcitabilité extrême, de tics particuliers, de soubresauts de la tête et du tronc à la fin desquels il prononce presqu'invariablement et avec force le mot de Cambronne.

128. (1886) Recherches cliniques et thérapeutiques sur l'épilepsie, l'hystérie et l'idiotie : Compte-rendu du service des épileptiques et des enfants idiots et arriérés de Bicêtre pendant l'année 1885

Il n'est plus salace, ne pleure plus quand on l'ap- proche ; dans la marche, il a conservé l'habitude de plier et de relever alternativement le tronc. […] Eruption papulezcse confluente à la région lombaire, discrète sur les membres et le tronc; à la nuque, les papules présentent une petite collerette; coloration bronzée. […] L'éruption est modérément confluente vers la face, peu confluente sur le tronc; les taches, larges et pâles, sont difficiles à distinguer des taches presque effacées de roséole. […] (Renseignements fournis par la mère, 20 octobre 1879.) - Père : ébéniste, quarante-deux ans, bien por- tant, d'une taille assez élevée, a eu, dans le courant de l'hiver 1872, un eczéma de la face et du tronc qui n'a pas reparu. […] Le tronc, les membres supérieurs et inférieurs sont normaux.

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