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164. (1860) Journal du magnétisme [Tome XIX]

A... pour une affection goutteuse que je combattais par le sirop de Boubée, purgatif assez énergique qui devait amener la cessation de l'étal bilieux compliquant la goutte, Je restai, dans une de mes visites, plus longtemps que de coutume : c'était en hiver, j’avais marché vile, la température était assez élevée dans la chambre du malade, ut je me trouvais dans les circonstances favorables à l’absorption. […] Or, quand cette chose est telle que sur la jeunesse d’une complexion tempérée, ses effets sont salutaires ; si sa température est meilleure encore, elle produit de plus grands effets ; quelquefois elle se trouve au plus haut degré de la perfection, c’est alors qu’elle a la propriété dont nous parlions tout à l’heure.

165. (1839) Anatomie comparée du système nerveux considéré dans ses rapports avec l'intelligence. Tome premier

De la fréquence du pouls chez les aliénés, considérée dans ses rapports avec les saisons, la température atmosphérique, les phases de la lune, fâge, etc.

166. (1908) Revue de l'hypnotisme et de la psychologie physiologique, Tome 23

M. le D'Puy, dans un sanatorium, ayant manifesté hautement son intention de faire une injection de tuberculine à un groupe de malades et ayant annoncé les manifestations qui ne manqueraient pas de se produire : soit l'élévation de température entre 6 et 8 heures du soir, se contenta de faire un simulacre d'injection. […] Sur 40 tuberculeux ayant reçu une injection d'eau distillée, 10, soit 25 p. 100 présentèrent une élévation manifeste de température. […] Ce qui montre bien le caractère artificiel et par suggestion de cette fièvre, c'est que chez 10 des malades, ayant réagi, soit dans 63.5 0/0 des cas, l'élévation de la température atteignit effectivement son maximum entre 6 et 8 heures du soir, moment fixé par la suggestion. Généialement, cette fièvre factice ne demeura pas longtemps à cette hauteur et la température revint assez vite à son taux normal ; cependant, dans quatre cas, la descente ne commença à s'effectuer qu'après quatre, six, quatorze et même dix-huit heures. […] Le jour où l'on consentirait à admettre que la suggestion peut suffire à élever la température des tuberculeux, on devrait accepter que la même influence peut contribuer à calmer la lièvre, quand elle existe chez ces mêmes malades. 11 y a beaucoup de raisons pour que le corps médical ne se rallie pas à de telles doctrines.

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