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112. (1893) Nouvelle iconographie de la Salpétrière [Tome 06] : clinique des maladies du système nerveux

Il n'y a pas bien longtemps que l'expérimentation physiologique, s'ai- dant des faits cliniques et de l'embryologie, a permis de suivre le trajet des nerfs optiques, de station en station, à travers les centres visuels infrà- corticaux ou basilaires, depuis la rétine jusqu'au lobe occipital. […] Les divergences com- mencent dès qu'il s'agit de délimiter exactement les centres visuels de l'écorce cérébrale : Ferrier les localise uniquement dans le pli courbe, Munk uniquement dans le lobe occipital ; enfin, les auteurs italiens, prin- cipalement avec Tamburini et Luciani, les étendent à ces deux régions.

113. (1903) Archives de neurologie [2ème série, tome 15, n° 85-90] : revue mensuelle des maladies nerveuses et mentales

Après avoir signalé l'inégalité pupillaire, la paralysie des muscles, l'atrophie du nerf opti- que, il signale, d'après Furstner, des troubles ophthalmos- copiques qui seraient la suite de foyers de ramollissement dans le lobe occipital et les autres parties du cerveau. […] Quelques rares érosions sont disséminées un peu partout sur les lobes occipitaux. […] Enfin ils ont constaté la diadococinésie sur un malade atteint d'une lésion cérébelleuse consécutive à un traumatisme occipital.

114. (1906) Archives de neurologie [2ème série, tome 22, n° 127-132] : revue mensuelle des maladies nerveuses et mentales

mais l'asymétrie n'était pas plus prononcée dans la région frontale que dans la région occipitale. […] A droite, le lobe temporal présente une réduction notable ; le pôle occipital est situé à un cen- timètre en avant de celui du cùté gauche ; le bord FiG. 8. […] inféro-interne du lobe occipital est remplacé par un plan oblique et la partie inférieure de ce lobe est plus élevée qu'à gauche : l'hémisphère droit présente ainsi une vaste dépression qui loge en partie la masse cér- HÉhfI9GÉNÎ.SIE CÉRÉBELLEUSE. il belleuse, c'est-à-dire l'hémisphère cérébelleux unique (droit), assez fortement déjeté à gauche grâce à l'obli- quitéde l'axe du mésencéphale et du métencéphale. […] La conformation des lobes pariétal et occipital est également d'une interprétation délicate en l'absence des points de repère habituellement fournis par la ré- gion rolandique, l'extrémité postérieure de la scissure de Sylvius, la pariéto occipitale; celle-ci n'atteint pas le bord supérieur de l'hémisphère (feg.9 et 10).On pourrait à la rigueur considérer la portion postérieure de la scis- sure de Sylvius (portion non ombrée sur la figure 9) comme étant le sillon que Brissaud (l. c., p.

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