Un résumé fiilèle des écrits étrangers leur fit connaître la substance des travaux publiés dans les différentés langues. […] l’osons d’abord un principe : L’homme est une unile trinaire, i° Substance spirituelle, dite âme , 2° Matière agrégée et décomposable en : i° Molécules organiques t a° Fluide impondérable. […] Il ressort que le crétinisme est un arrêt de développement dans la substance cérébrale dans son entier ou dans quelqu’une de ses parties, de là l’impossibilité de magnétisations intellectuelles. […] Cette question de l’union de l’âme au corps est si vasle, si difficile à traiter, qu’en vérité je ne puis même pas l’ébaucher dans un article de journal, mais je puis avancer ici avec certitude, que l’homme, quelque imparfait qu’il soit, ne saurait dériver de ses semblables sans être forcément la créature trinaire. appartenant à l’espèce foncièrement composée d’une substance spirituelle, d’un agent impondérable physique et de matière agrégée.
Les médecins qui la repoussent prétendent qu’elle surexcite d’une manière fâcheuse le système nerveux : c’est possible; mais de cela môme il résulte que, bien dirigée, cette action pourrait être salutaire, sans quoi il ne resterait plus qu’à rayer les substances vénéneuses des ordonnances de la Faculté; et, sans poisons, que deviendrait la médecine? […] On peut donc croire, sans errer, qu’il est de cet agent ce qu’il est de toutes les substances médicamenteuses énergiques, qui peuvent devenir de véritables poisons, selon la dose à la-quellejon les donne. […] Au contraire, Monseigneur, on 11e peut s'en rendre raison sans admettre un principe intelligent qui pense, qui agit indépendamment de l’agrégat matériel de l’homme, •■t sur lequel le magnétisme animal n’a aucune action directe, mais entre ces deux êtres si différents (l’intelligence et 1a. matière), dont l’un créé, mais immortel, survit à l'homme ; l’autre, quand il en est séparé définitivement par la mort, est rendu à la terre et au néant d’où il est sorti... entre ces «leux êtres si différents, dis-je, il existe quelque chose que Dieu, dans sa providence, a donné à l’homme comme aux animaux, aux végétaux, peut-être même, selon leur destinée, aux substances universelles, chez lesquelles cela apparaît en quelque sorte dans la force de cristallisation. […] Si j'avais à m’ex- pliquer avec une personne moins familière que Votre Grandeur avec la science, je lui parlerais des vertus hygrométriques des cheveux, de leurs propriétés idio-électriques désolantes, de leur incorruptibilité, supérieure à celle de toute autre substance animale, de l’état d’horripilation qui les affecte dans certains états moraux ou pathologiques de l’homme, de leur développement singulier dans la plique polonaise, etc., etc. […] On n’a à s’occuper ni de conducteurs, ni de substances isolantes.