Soulevez la patipière d’un dormeur ou d’un somnambule, veu8 trouverez les yeux convulsés en dedans et en haut; le réveil les ramène à leur place pour produire la vision qui n’a lieu que par une tension de la volonté, que le sommeil annihile en comprimant plus ou moins le nerf optique contre la paroi solide du trou du fond de l’œil. 11 en est de même de teus les nerfs de la sensibilité quand ils sont comprimés mécaniquement ; rinflux nerveux cessant de circuler, les nerfs se relâchent et s’endorment, les organes qu'ils dessei-vent tombent en catalepsie, puis en paralysie, si cette anesthésie se prolonge.
Après une assez longue séance, durant laquelle différents meubles avaient fait entendre, à la volonté de chacun , plusieurs sortes de bruits, très-nets, très-sonores, très-distinctement appropriés à l’objet de la demande ( bruits de scies, bruits de marteaux, bruits d’instruments de forage, bruits de inarches militaires sur des rythmes indiqués instantanément, bruits d’échos lointains ou rapprochés, sur des airs connus ou d’improvisation fantaisiste, etc. ) , la soirée se termine par un retentissement successif do chocs précipités et de modes joyeux, sur des endroits fortuits de toute l’en ceinte des parois du salon. […] Si vous vous promenez dans la chambre obscure en longeant la paroi du mur, le sensitif y voit apparaître une ombre qui répète vos mouvements: c’est l'ombre de votre corps.