On lui doit aussi la constatation d'un fait important et auquel nous ferons allusion bien des fois, parce qu'on l'observe très fré-quemment dans la clinique du vieillard ; c'est qu'au moment même où la peau des fébricitants est pâle, violacée et re-froidie, par suite de la contraction des vaisseaux capillaires superficiels, la température du sang s'élève de plusieurs de-grés au-dessus du taux normal ; et cela non plus d'une manière passagère, comme dans le frisson initial de la fièvre, mais d'une façon pour ainsi dire permanente, et qui persiste pendant toute la durée de l'état fébrile.
L'élévation forcée de la paupière entraîne une ouverture de l'œil proportionnée à la perte de substance et, après la cicatrice, la peau de la paupière elle-même adhérant à l'extrémité inférieure de l'occipito-frontal, la paupière se trouve relevée à volonté par l'action de ce muscle, en même temps qu'elle peu t s'abaisser comme à l'ordinaire par la contraction de l'orbiculaire. […] La contraction convulsive des muscles, entraînant, l'œil en haut et en dedans sous la paupière superieure, rend sou-vent la section de la cornée très difficile et même dangereuse.