Mais au milieu de tous ces jeux de physionomie bizarres, inattendus, hors de tout rapport avec l'idée qui remplit momen- tanément le cerveau du malade, celui-ci peut cependant arriver à exté- rioriser sur son visage d'une façon à peu près compréhensible une pen- sée, un désir et suppléer ainsi dans une certaine mesure, lorsque cela est nécessaire, au trouble de l'articulation des mots.
Le cerveau enregistre immédiatement les vibrations de l'instrument et l'enfant qui, au début, était obligé de se servir de ce transmetteur pouvait, tout en jouant très juste, s'en passer au bout d'un an et demi de Traitement ? […] Et devons-nous nous arrêter il cette théorie qu'il existe des cerveaux à fonctions latentes et qu'un traitement bien diri- BOURN&VILLE, Bicêtre, 1901. ? […] Il insiste particulièrement sur la nécessité d'un diag- nostic précoce du développement anormal de l'enfant (tant physique que mental, car les deux sont généralement associés) et il s'appuie sur la remarque de Mosso « que le système d'éducation doit, avant tout, viser il améliorer le terrain névropathe, pour soumettre secondairement le cerveau au travail intellectuel (1). » Ce système est en parfait accord avec les idées depuis longtemps exprimées par Warner, et, du reste, depuis Séguin, tout le monde est fixé, et tous les systèmes successifs d'éducation des débiles mentaux ont été établis sur le principe que le traitement physique doit précé- der le traitement psychique.