Les troncs artériels de la base, non plus que les artères sylviennes, ne présentent pas'de lésions apparentes. […] Cette zone sclé- reuse a la forme d'un triangle allongé dont la base la plus courte est en haut où elle confine avec la corne grise et va en s'effilant Fifj. 2. […] Il existe une asymétrie marquée des cornes antérieures ; l'une d'elles est très amincie, presque étranglée à sa base. […] On trouve que «la dégénération est à la base du travail anatomique de la paralysie générale. […] Soucaill, qui serviront de base à ce travail.
furent donc aussi amenés à conclure, sur le terrain de l'observation clinique et de l'examen anatomo-patho- logique, que les centres psycho-sensoriels de la vision ne sont ni dans le gyrus angulaire (Ferrier) ni dans le lobe occipital (Munk), considérés isolément, mais dans ces deux régions. « Nous ne pouvons dissimuler, ajoutaient-ils, qu'on rencontre en clinique un grand nombre de faits négatifs relativement à la zone senso- rielle de l'écorce. » Ces cas, ils les expliquaient : 4° par l'extension considérable de la zone visuelle corticale ; 2° par la difficulté que présente la constatation des phénomènes ; 3° par la possibilité des suppléances quand la lésion a évolué lentement, suppléances dues soit aux régions symétriques de l'hémisphère opposé, soit aux centres secondaires de la base (tubercules quadrijumeaux et couches optiques). […] Cette idée, quelle qu'elle soit, de la constitution élémentaire de l'écorce, devait précisé- ment trouver en Italie une base scientifique dans les études de Golgi, le célèbre professeur de Pavie, sur l'histologie des centres nerveux. […] La lésion amnésique porterait essentiellement sur les'centres d'élaboration psychique de ces sensations, non sur les centres des perceptions ou des sensations brutes, si toutefois on inclinait encore à admettre, avec les auteurs italiens, que ces centres sont distincts et ont pour substratum anatomique, les uns l'écorce cé- rébrale, les autres les ganglions de la base. […] Quant au centre cortical du sens du goût, dont les affinités profondes avec le sens de l'odorat ne sont pas douteuses, c'est encore un pays à peu près in- connu à la physiologie expérimentale : la situation peu accessible de ce centre (sans doute à la base et à la face interne des hémisphères) et l'insuffisance des moyens de diagnostic des lésions du goût chez l'animal, en sont, suivant Luciani, la principale cause. « On sait d'ailleurs, écrit-il, d'après les recherches classi- ques de B.