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149. (1854) Journal du magnétisme [Tome XIII]

Les magnétistes, acculés sous les murs de la science qui leur conteste le droit d’asile et refuse sa porte en criant : lte-drez-vous, je ne vous connais pas ! […] Le magnétisme aura son lieu d’asile, la souffrance son lit de repos; et, si nous ne pouvons soulager ou guérir tons les malheureux, nous montrerons du moins la route à suivre pour arriver au but où tendirent les Mesmer, Puységur et Deleuze. […] Aussi, pratiquer le magnétisme n’est-il autre chose que pratiquer la fraternité dans toute son expression, et si jamais cette vertu bienfaisante devait disparaître de la terre, c’est dans le cœur des magnétiseurs que serait son dernier asile.

150. (1839) Anatomie comparée du système nerveux considéré dans ses rapports avec l'intelligence. Tome premier

Esquirol, si accessible pour tous, était le premier à les rechercher; il les poussait à concourir pour les prix qu'il fondait annuellement à leur intention ; il leur montrait d'avance les asiles importants d'aliénés dont il désirait leur faire obtenir le service en chef. […] Pour être conséquent avec l'interpréta don que vous avez donnée ailleurs de la chaîne ganglionaire des articulés, si celte chaîne représente comme vous le dites, les ganglions spinaux des vertébrés, les nerfs terminaux de l'axe nerveux de la mouche-asile, ne représentent pas la queue de cheval, mais les nerfs lombaires, sacrés et coccygiens, après leur sortie du rachis; par conséquent, la mouche asile»n'a pas de queue de cheval. […] Avant sa naissance apparente, l'animal existait en germe depuis la création du monde, après sa mort apparente, il redevient ce qu'il était avant ce que nous appelons la vie, il se réduit à un degré de petitesse qui échappe à nos sens , jusqu'à ce que ses organes se pliant différemment ou se développant plus ou moins, donnent lieu à une ressuscitation ou à une transformation. c Au commencement du monde, dit Leibnitz , Dieu a créé la forme de tous les corps et par conséquent toutes les âmes des bêtes; ces âmes subsistent toujours depuis ce temps-là, unies inséparablement au premier corps organisé dans lequel Dieu les a logées. » Le savant et malicieux Bayle (1) qui expose celte doctrine, a l'air de se féliciter de l'heureuse solution trouvée par Leibnitz : c Sans elle, ajoute-t-il, il n'y avait d'asile pour les âmes des bêles, que dans la métempsycose ».

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