Elle ne présente pas non plus aucun signe somatique de souffrance cérébrale : elle n'est pas épileptique, elle n'est pas hystérique.
Son père alcoolique s'est suicidé sans qu'on ait su le motif. 8a mère est rhumatisante et nerveuse mais sans crises hystériques ou épileptiques. […] S'il est des cas dans lesquels le délire est débité comme est débitée la pensée normale, dans lesquels, en un mot, le malade ne rêve pas éveillé, il en est d'autres cependant où, manifestement, le malade est dans un état de somniation, de rêvasserie persistante; exemples: certaines formes du délire hystérique, du délire épileptique (obnubilation crépusculaire des Allemands) ; il en est enfin dans lesquels le rêve nocturne survit au réveil, le malade confondant co qu'il a rêvé la nuit avec ses conceptions normales ou avec ses conceptions délirantes.