On se fondait alors sur quelques nécroscopies, négatives disait-on; et ces nécroscopies sans résultat frappaient d'autant plus les esprits qu'elles avaient été conduites avec tout l'appa-reil des investigations les plus délicates et par des hommes compétents dans les études microscopiques. […] On peut dire qu'aujourd'hui, grâce aux recherches dirigées dans cet esprit, l'histoire d'un bon nombre d'affections spinales, dont la pathogénie était demeurée jusque-là plongée dans une obscurité profonde, s'est éclairée d'un jour inattendu. […] Vous avez dans l'esprit la description de l'ataxie locomotrice telle que l'a faite M. […] Celte extension descendante des lésions spinales transverses, dans les cornes grises antérieures, n'est pas une simple vue de l'esprit ; je l'ai tout récemment reconnue nettement à l'examen de pièces provenant d'un cas de myélite aiguë transverse sur lequel je reviendrai.
pour quatre, sept ou dix ans, à partir du 15 avril 1884, d'im- meubles situés à Gentilly, aménagés pour une institution d'en- fants dits arriérés et appartenant à Ilippolyte Vallée, au mo- ment du bail, qu'il est dit dans ce bail que bailleur et preneur : auraient un droit réciproque de résiliation entre chaque pé- riode, à la charge par celui des contractants qui voudrait user de ce droit d'en donner bon et valable avis un an au moins avant l'expiration de la période; Attendu que, suivant testament du 17 mai 1876, Vallée aie- lviii Fondation Vallée, gué les immeubles, dont s'agit à l'Etat ou au département de la Seine avec charge d'y maintenir une institution pour les enfants pauvres et arriérés ; que Vallée étant décédé le 4 dé- cembre 1885, le Préfet, au nom du département, a accepté, le legs contenu dans le testament du 17 mai 1six, a, le 13 avril 1887, donné congé aux époux Otto Baetge, pour le 15 avril 1888, que les demandeurs critiquent ce congé ; qu'ils prétendent en premier lieu que ce congé serait nul, faute d'avoir été signi- fié par copies séparées, à chacun des époux Baetge, preneurs conjoints et solidaires, aux termes du bail ; qu'ils préten- dent en second lieu que le département, propriétaire éven- tuel, ne pouvait, à la date du 1 : 3 avril 1887, donner congé, alors que l'autorisation d'accepter ce legs n'est intervenue que le 26 mars 1888 ; En ce qui concerne la nécessité d'une double copie pour le congé, attendu que la double copie n'est exigée pourles exploits que quand il s'agit d'une assignation introductive d'instance entrainant un double appel devant la justice ; que l'exploit du treize avril mil huit cent quatre-vingt-sept était un simple avis donné dans les termes du bail du vingt octobre mil huit cent quatre-vingt-deux : Attendu qu'aux termes des articles 120G et 1208 du Code civil, l'interpellation à un débiteur solidaire est présumée faite à tous les débiteurs solidaires, que d'autre part et d'après l'esprit du bail, les époux Otto Baetge, demeurant ensemble, ayant des intérêts communs, prenant également part à la direction de l'établissement, il suffisait d'nn simple avis porté à leur connaissance pour mettre fin au bail ; que la dame Baetge connu cet avis donné, puisque à la date du quinze avril mil huit cent quatre-vingt-sept, trois jours après l'exploit elle figurait dans une protestation faite par les époux Baetge contre le congé en ce qui concerne le défaut de qualité du département, simple propriétaire éventuel pour donner congé valable.
Un oncle paternel ne put suivre les études d'un séminaire par « faiblesse d'esprit. » Une tante mater- nelle, sous l'impulsion d'un accès de folie « se sauva de chez ses parents, en chemise, dans le village » ; cet accès dura 3 ou 4 jours.] […] Père, 34 ans, charretier, de santé débile (un frère de la mère était faible d'esprit). - Mère, 27 ans, couturière, très impressionnable; elle aurait eu de nombreuses attaques de nerfs de 10 à 17 ans. […] Un frère est mort soldat en Afrique, où il avait été envoyé pour avoir déserté ; il était faible d'esprit.
Il éclate alors qu'on s'y attend le moins le malade étant au repos le plus complet d'esprit et de corps, et fréquemment, sans qu'il en ait conscience.
Au con- tacLde ses camarades, Félix, par esprit d'imitation, a fait effort pour parler et prononce quelques mots dont il ne comprenait pas le sens et répétait comme en écho. […] Il importe de ne pas oublier que nos ateliers ne sont nullement comparables à ceux de l'orphelinat Prévost à Cempuis et de l'école d'Alembert à Monté- vrain, par exemple, où les apprentis sont des enfants normaux, sains de corps et d'esprit, et même choisis parmi les plus intelligents des candidats, ni même aux établissements d'aveugles ou de sourds-muets (1).
Cependant, combien d'hésitations ont régné dans l'esprit des praticiens, jusqu'au jour où la lésion décrite autrefois par Cru-veilhier fut, par les recherches de MM. […] Tous semblent en quel-que sorte, dominés par ce qu'on pourrait appeler Vesprit de localisation lequel n'est en somme qu'une émanation de l'esprit d'analyse. […] Ceci me conduit à relever, Messieurs, que les circonvo-lutions centrales, médianes, rolandiques, si vous voulez les appeler ainsi, sont celles dans lesquelles l'expérimentation pour ce qui a trait au singe, l'observation anatomo-clinique pour ce qui a trait à l'homme, a permis de localiser les régions dites psycho-motrices ou plus simplement motrices ; et je sai-sis l'occasion de vous faire remarquer en passant, que cette dénomination de centres moteurs n'implique dans mon esprit aucune idée physiologique absolument arrêtée, etqueparlà j'entends seulement désigner, par opposition aux autres, celles des régions de l'écorce du cerveau dont la lésion occasionne des troubles moteurs dans certaines parties déterminées du côté opposé du corps.
Il va de soi que, pour déterminer avec précision le sens d'un trajet nerveux, on doit avoir toujours présente à l'esprit la direction de la coupe relativement à ce qu'on est convenu d'ap-peler la position anatomique. […] En cela nous nous sommes inspiré de l'épigraphe de l'ouvrage de Fovillc empruntée à de Blainville : « Des moyens que l'esprit humain peut employer pour arriver à concevoir quelque chose dans la physiologie du cerveau, le principal, le plus important, celui sans lequel tous les autres pécheraient par la base et seraient sans aucune certitude, est l'anatomie minutieuse, superficielle et profonde du cerveau de l'homme dans Vétat adulte ».
C'est une tendance naturelle de notre esprit de supposer les faits qui nous sont inconnus. […] A Marseille , la conviction fut telle qu'un honorable confrère de cette ville a cru dernièrement qu'il ne pouvait y avoir d'autre motif aux doutes de ce pays-ci, qu'un esprit de critique pas suffisamment désintéressé. […] Cependant on rencontre quatre cas dans lesquels l'esprit du chirurgien peut éprouver quelque incertitude relativement à la véritable nature de la lésion.
Et, pour ne citer qu'un exemple propre à faire sentir les nécessités de la situation, qui pourrait méconnaître que les progrès rapide-ment accomplis de nos jours, après tant de recherches et de travaux souvent restés stériles, dans le champ de la patholo-gie du système nerveux, sont surtout le fruit de la doctrine qui réclame la confrontation incessante des données anatomo-pathologiques avec celles de la clinique, faite à la lumière de l'esprit physiologique ? […] Si cependant l'affection s'était développée à la suite d'une fièvre éruptive (rougeole) ou d'une fièvre typhoïde, l'idée de carnisation devrait peut-être plutôt venir à l'esprit que celle d'une pneumonie chronique. […] Mais, pour bien comprendre la descrip-tion de Rindfleisch, il faut avoir bien présentes à l'esprit cer-taines particularités de la structure du poumon.
Séguin, en esprit juste, a bien compris cette vérité. […] Néanmoins, on n'a jamais pu rien faire de cet enfant qui a été mis dans 18 apprentissages ; son esprit était porté au mal : kleptomanie, violences, rixes avec ses camarades.
Il importe de ne pas oublier que nos ateliers ne sont nullement comparables il ceux de l'orphelinat Prévost à Cempuis et de l'école d'Alembert à Monté- vrain, par exemple, où les apprentis sont des enfants normaux, sains de corps et d'esprit, et même choisis parmi les plus intelligents des candidats. […] Affectivité, esprit d'ordre.
Les modifications du type schématique des circonvolutions sont variables à l'infini ; et comme le type schématique du manteau cortical n'est qu'une pure conception de l'esprit, un artifice imaginé pour faciliter l'étude de l'hémisphère, il est difficile d'étabhr la limite à partir de laquelle telle modification du'cerveau prétendu schématique constitue une anomalie. […] Ces cerveaux appartenaient à des sujets parfaitement sains d'esprit et d'une intelligence moyenne. […] Cette question a une importance qu'il est impossible de méconnaître si l'on a présent à l'esprit le problème des localisations sensorielles corticales, encore obscur sur bien des points.
Elle avait aussi des moments d'excitation et se livrait à des jeux désordonnés et excentri-ques, elle taquinait ses compagnes sans défense, touchait à tout; l'esprit de contradiction était très prononcé chez elle.
Ballet, rend compte de ces différences : « Lorsqu'une cloche résonne à notre oreille : 1" nous distinguons le son qu'elle produit, nous percevons des vibrations dont nous n'avions pas conscience avant que la cloche sonnât: voila l'audition proprement dite; 2° par l'habitude que nous avons d'entendre la cloche, nous percevons le son, non comme le premier bruit venu, mais comme le son produit par un objet spécial, une cloche, et même par telle cloche : voila ['audition de chose ou d'objet; 3° enfin, cette même idée de cloche pourra être éveillée dans notre esprit par un son qui n'est plus celui de la cloche, mais celui du mot « conventionnel » que nous avons par éducation la coutume d'associer à l'idée de l'objet : c'est l'audition verbale.
Faits relatifs ci l'état de mal épileptique, L'observation détaillée qui figure en tête de nos Reclzer- elles nous dispense d'entrer dans des explications sur les symptômes qui caractérisent l'Etal de mal épileptique, Les réflexions sur le traitement, dont nous l'avons fait suivre, ont sans doute laissé dans l'esprit du lecteur une impres- sion décevante.
C'est là d'ailleurs, à nos yeux, une considé- ration secondaire, il en sera de même aux yeux de toutes les personnes sérieuses qui s'occupent avec un esprit un peu généreux des questions d'assistance.
Lorsqu'on étudie les dégénérescences du pied du pédoncule cérébral, en particulier celles de sa partie interne, on doit toujours avoir présent à l'esprit la possibilité d'un pes lemniscus superficiel (PLs) ainsi que les rapports de la partie supérieure du pied du pédoncule avec l'anse du noyau lenticulaire et le pédoncule du tubercule mamillaire.