. - Ajoutons, pour termi- ner ce portrait, qu'il existe sous le menton une vaste cica- trice de brûlure s'étendant d'une oreille à l'autre, à la ma- nière d'une jugulaire; la surface de cette cicatrice qui présente une couleur violacée, est parsemée de brides dont quelques-unes, insérées au niveau du pli mento-labial, pro- duisent le renversement de la lèvre inférieure, l'écoulement presque continuel de la salive et achèvent ainsi de donner à la physionomie l'air bestial qui la caractérise. […] La cica- trisation demandait trois à cinq semaines et il ne se pro- duisait jamais de croûtes à la surface de la plaie.
REVUE DE L'HYPNOTISME EXPÉRIMENTAL ET THÉRAPEUTIQUE L'ONYCHOPHAGIE Sa fréquence chez les dégénères, et son traitement psychothérapique Par M. le docteur E. BERILLON Médecin inspecteur-adjoint des Asiles d'aliénés. De toutes les habitudes vicieuses ou nuisibles que les neuro-logisles et les psychiàtres rencontrent chez les dégénérés, l'habitude de se ronger les ongles esl certainement la plus fré-quente. Dès que l'attention du clinicien est appelée sur celle habitude, il ne larde pas à constater chez un grand nombre de sujets des deux sexes et de tout âge. la déformation des doigts si caractéristique qui en est la conséquence. Ne fut-ce que par sa fréquence, celle habitude mérite d'être désignée par une appellation spéciale, C'est pourquoi nous avons cru devoir créer pour elle un néologisme, onychophagie. de W£- ongle, et -sa^:». manger.
Elle est absolument insensible sur toute la surface du corps. […] Comme il n'est possible à personne, dans l'état de santé, de rester debout sur la pointe des pieds (c'est-à-dire sur les orteils et une très petite parue de, la surface plantaire), plus d'un nombre peu considérable de minutes, même sur une surface plane, non glissante, il est évident que pour pouvoir persister dans l'exécution de ce tour de force et d'adresse, pendant douze fois soixante minutes (de huit heures du matin à huit heures du soir), il a fallu que sous l'influence d'une cause morale, il y eût chez cette malade un développement vraiment prodigieux de puissance d'action dans l'appareil moteur, en y comprenant, non seulement les centres nerveux et les nerfs, mais aussi les muscles du tronc, de la tête, de la face et des membres.
Diles-inoi pourquoi dans les entrailles de la terre certains corps se recherchent, se mêlent, s’unissent étroitement et forment des minéraux merveilleux qui, ramenés à la surface, éblouissent et fascinent les regard» des hommes ?
1860 JOURNAL DU MAGNÉTISME BËUIUt Pai' : Société (le Maynétiseurs et de ülédccins sous LA DIRBCTiOH DE M. LE BARON DU POTET. La vérUé, n’iinporic par quelle bouche; le bien, n'importe par queile^i mains. -6©3— TOME DIX-NEUVIEME. «• SERlb.
REVUE DE HYPNOTISME EXPÉRIMENTAL THÉRAPEUTIQUE 24e Année. — N° 1. Juillet 1909. BULLETIN Un monument â là mémoire du pMftjj^fc/Liégeois. — Le banquet de la Société d'Hypnologie et de Psychologie. — Le programme de la section de pédagogie au congres de l'Association française pour l'avancement des sciences. Un certain nombre de savants français et étrangers ont décidé d'élever il Bains-les-BaiiH. ¡1 l'endroit ou il trouva une mort si tragique, nn monument a- Jules Liégeois, professeur a la Faculté de droit de Nancy, membre correspondant de l'Institut, collaborateur de Liébeanlt, nn des premiers fondateurs de « l'Ecole de Nancy ». Le comité est ainsi composé : I.
Si l'on prend le nerf sciatique vivant, dont l'excitation par un courant interrompu provoque la contraction des muscles de la patte, et que, l'ayant coupé vivement, l'on applique à l'instant même, l'une contre l'autre, les surfaces de la section transversale des deux bouts du nerf, l'on verra que la même excitation du nerf, aa-dessus du point de section, ne provoquera plus de contraction, tandis que la môme excitation, appliquée au-dessous de l'endroit de la section, donne la contraction en pleine forme. […] Quand le froid agit sur le corps, la surface de la peau devient, comme on le sait, raboteuse, rude, à cause de la formation de la chair de poule.
. — Elle occupe sur le pli transversal formé par le ventre qui est gros, une surface de 2 centimètres de diamètre, située à égale distance du milieu du pli de l'aine gauche et de la région ovarienne. […] Vous resterez de deux à cinq minutes dans cette situation, ou jusqu'à ce que vous sentiez qu'il s'est établi une chaleur égale entre ses pouces et les vôtres : cela fait, vous retirerez vos mains en les écartant à droite et à gauche et les tournant de manière que la surface intérieure soit en dehors, et vous les élèverez jusqu'à la hauteur de la tête; alors vous les poserez sur les deux épaules, vous les y laisserez environ une minute, et vous les ramènerez le long des bras jusqu'à l'extrémité des doigts, en touchant légèrement.
Voici le pas- sage relatif à ce sujet : « J'ai souvent recherché ce réflexe et je me suis convaincu que ce phénomène considéré par lui (par Oppenheim) comme un réflexe particulier n'est autre chose qu'une modalité du phénomène de Babinski qui peut aussi être provoqué par une excitation de la jambe, et que ce n'est pas la surface interne de la jambe mais plutôt sa sur- face externe ou encore mieux sa surface postérieure dont l'excitation est propre à provoquer ce réflexe. » Ci-dessous, je donne une liste des principaux travaux confirmant les miens.
S’enfonçant dans les profondeurs des terres, il en tira bientôt cé que la surface ne pouvait lui fournir. […] La OquteUp phase dans Ipqpetye eplre çeUe.question, nous en-n gagç à en exposer les éléments; car les débats qui, vpqj s’ouvrir tomberont nécessairement au UW3&-. mérisme, , ,oa ,, ,.xjli;> jj-i u riim'ib En lÿfo, M. tyu Qqia-Jlaymond avait énoncé;Iqp^Q-ppsj»i,6u suivante,: ;: , :;i 1 « Toiles les fois qu’un arc conducteur est établi «rftfre un point quelqopqpe de }a coupe longiludiupte, iffit u^urelle, soit artificielle d'unmuscle, et un. point é^ement arbitraire de }a coupe trantversa/e, soif na-artificielle du pièuie cpuple, ili*jRt»i«w dans cet arc, un courant dirigé de la coupe longitudinale à la coupe transversale du muscle. » La coupe longitudinale naturelle d’un muscle n’est autre chose que sa surface mise à nu de toute espèce d’enveloppe.
Or les fiévreux éprouvent des frissons, c’est-à-dire un sentiment de froid par illusion, alors que la surface de leur corps est à une température suffisamment élevée.
L'image, reçue par un 00 de Vérick, était projetée sur la surface sensible placée dans une chambre photographique horizontale.
Certaines figures offrent à leur partie postérieure une surface de section nette, permettant de les appliquer sur un mur.
Pendant cinq ans, de 1880 à 1885, le savant médecin de Nice a eu l'occasion de soigner une douzaine de malades doués de la propriété de sentir des piqûres partout où il dirigeait ses doigts, son regard ou son souffle; il a naturellement supposé que ces piqûres étaient ducs à une émanation se propageant par rayonnement ou ondulations, comme la lumière et la chaleur; hypothèse qu'il a vérifiée en projetant les émanations à travers des prismes et des lentilles ou sur des surfaces polies et en constatant qu'elles s'y réfractaient ou s'y réfléchissaient suivant les lois connues. […] Les rayons neuriques oculaires et digitaux, ainsi que nous venons de l'établir de nouveau ici, peuvent agir et par voie directe et par voie indirecte, ou, en d'autres termes, soit en suivant une ligne droite, soit en suivant une ligne brisée par suite de leur réflexion sur une surface plane, telle qu'une glace.
Pendant cinq ans, de 1880 à 1885, le savant médecin de Nice a eu l'occasion de soigner une douzaine de malades doués de la propriété de sentir des piqûres partout où il dirigeait ses doigts, son regard ou son souffle; il a naturellement supposé que ces piqûres étaient ducs à une émanation se propageant par rayonnement ou ondulations, comme la lumière et la chaleur; hypothèse qu'il a vérifiée en projetant les émanations à travers des prismes et des lentilles ou sur des surfaces polies et en constatant qu'elles s'y réfractaient ou s'y réfléchissaient suivant les lois connues. […] Les rayons neuriques oculaires et digitaux, ainsi que nous venons de l'établir de nouveau ici, peuvent agir et par voie directe et par voie indirecte, ou, en d'autres termes, soit en suivant une ligne droite, soit en suivant une ligne brisée par suite de leur réflexion sur une surface plane, telle qu'une glace.
REVUE DE L'HYPNOTISME ET DE LA PSYCHOLOGIE PHYSIOLOGIQUE VTNGT-ET-UNIÈME ANNÉE REVUE L'HYPNOTISME et de la PSYCHOLOGIE PHYSIOLOGIQUE REVUE DOCUMENTAIRE ILLUSTRÉE PSYCHOLOGIE — PÉDAGOGIE — MÉDECINE LÉGALE MALADIES MENTALES ET NERVEUSES Redacteur en chef : Docteur Edgar BÉRILLON COLLABORATEURS FONDATEURS CHARCOT; DUMONTPALLIER, LUYS; MESNET; Aug. VOISIN; Azam; DELBOEUF (de Liège); HACKTUKE (de Londres); LIÉBEAULT (de Nancy); A. de JONG (La Baye); SEMAL (de Mons); TOKARSKI, (de Moscou); TARDE. PRICIPAUX COLLABORATEURS MM. les Drs BABINSKI, méd. de la Pitié; BRIAND, méd. de l'Asile de Villejulf; CRUISE (do Dublin); L. DAURIAC, prof, à la Facullé des lettres de Montpellier; DAMOGLOU (du Caire); GUIMBEAU ; GRASSET, prof, à la Faculté de Montpellier; BINET-SANGLE; O. JENNINGS, P.