Ainsi, un somnambule m’affirmait que le fluide émis par moi consistait en une vapeur d’un blanc éclatant mêlée d’une multitude d'étincelles brillantes; un autre somnambule dépeignait le même fluide une vapeur analogue à de la fumée de couleur grise, mêlée d’un petit nombre d'étincelles.
Dans les deuxyenx les papilles étaient nettement limitées, grises avec une légère teinte bleuâtre, sans vascularisation; les vaisseaux centraux, artères et veines, étaient grêles, il tout autre égard le fond de l'oeil était normal. » J OBs.
1861 résumé de mes observations : Au milieu de la nuit, s’il s’est couché tard, vers dix ou onze heures, s’il s’est mis au lit de bonne heure, Olivran, qui ne dort jamais couché sur le dos, prend cette position ; en même temps, il étend ses membres, et tous ses muscles entrent en contraction ; viennent ensuite quelques mouvements convulsifs des bras ou de tout le corps, puis des commandements de marine articulés d’une voix forte. Lorsqu’il a eu dans la journée une contrariété ou une discussion, il la raconte, menace son adversaire, et lui adresse même quelquefois de vigoureux coups de poings qui heureusement frappent dans le vide ; nouveaux frémissements ou mouvements convulsifs de tout le corps. Les yeux toujours fermés, il élève les bras en portant le corps en avant pour se mettre sur son séant (plusieurs fois j’ai recouvert une main seulement avec le drap, et je l’ai toujours vu dégager lentement celle-ci avant de commencer son mouvement d’élévation) ; alors seulement il ouvre largement les yeux, et, cessant de parler, se livre le plus souvent avec le bras à des mouvements désordonnés exécutés avec une rapidité surprenante ; il m'a semblé qu’il croyait s’élever au moyen d’une corde. A ces mouvements, qui durent de une à deux minutes, succèdent quelquefois une position qui se prolonge un peu plus longtemps, et qui m'a paru être celle d’un marin cherchant à prendre la hauteur du soleil ; enfin il se prépare à sortir les jambes du lit pour commencer les scènes dont j’ai parlé au commencement de cette observation ; mais il suffit que l’on applique, sans le moindre effort, la main ou seulement un doigt sur la poitrine, ses épaules ou son visage, pour le voir aussitôt, sans s’éveiller, retomber en arrière comme une masse inerte. C’est le moment le plus commode pour l’examiner avec soin, car il est dans l’état suivant : insensibilité complète, contraction générale et violente de tous les membres, les membres inférieurs sont allongés, les supérieurs étendus sur les côtés de la poitrine, l’avant-bras et la main en pronation légèrement écartés, le pouce éloigné des autres doigts ; la mâchoire inférieure est fortement encore le même bruit cle pas.
En dehors de ces magistrales études sur l'hypnotisme (il avait publié en 1888 les Emotions chei les hypnotiques et, en 1889, les Leçons cliniques sur tes principaux phénomènes de l'hypnotisme), ses travaux s'étaient particulièrement concentrés sur la pathologie du système nerveux cérébro-spinal chez l'homme et sur l'anatomie comparée du système nerveux central chez les vertébrés; on lui doit la découverte de deux régions grises du cerveau non encore décrites et auxquelles on a donné le nom de corpus Luysii.
Je sais uu homme quia une chambre en ville, y va de temps en temps, s'y enferme, s’y grise, y reste ivre-mort étendu sur le parquet pendant un, deux, trois jours, (1) Présentation de malade faite à la Clinique des maladies du «ystômo nerveux* la Salpétricrc.
Seule, l'écorce grise des hémisphères fut trouvée altérée.
REVUE DE L'HYPNOTISME ET DE LA PSYCHOLOGIE PHYSIOLOGIQUE VTNGT-ET-UNIÈME ANNÉE REVUE L'HYPNOTISME et de la PSYCHOLOGIE PHYSIOLOGIQUE REVUE DOCUMENTAIRE ILLUSTRÉE PSYCHOLOGIE — PÉDAGOGIE — MÉDECINE LÉGALE MALADIES MENTALES ET NERVEUSES Redacteur en chef : Docteur Edgar BÉRILLON COLLABORATEURS FONDATEURS CHARCOT; DUMONTPALLIER, LUYS; MESNET; Aug. VOISIN; Azam; DELBOEUF (de Liège); HACKTUKE (de Londres); LIÉBEAULT (de Nancy); A. de JONG (La Baye); SEMAL (de Mons); TOKARSKI, (de Moscou); TARDE. PRICIPAUX COLLABORATEURS MM. les Drs BABINSKI, méd. de la Pitié; BRIAND, méd. de l'Asile de Villejulf; CRUISE (do Dublin); L. DAURIAC, prof, à la Facullé des lettres de Montpellier; DAMOGLOU (du Caire); GUIMBEAU ; GRASSET, prof, à la Faculté de Montpellier; BINET-SANGLE; O. JENNINGS, P.
La tristesse nous hante avec sa robe grise.
NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE DYSTROPHIE GÉNITO-GLANDULAIRE PAR Oscar de SOUZA, et Aloysio de CASTRO, Professeur de Physiologie à la Faculté Professeur de Clinique médicale à la de médecine de Rio de Janeiro, Faculté de médecine de Rio de Janeiro. « Le grand fait de l'évolution est l'apparition de la fonction sexuelle. » BRISSAUD. ) Depuis les premiers essais sur le mal de Basedow, la maladie d'Addison et l'acromégalie jusqu'à la connaissance plus récente des diverses dys- trophies étudiées par Apert, des syndromes pluriglandulaires de Claude et de Gougerot, du sénilisme de Ciauri et de tant d'autres types cliniques encore, le problème des dystrophies mono et pluriglandulaires a fourni l'occasion d'investigations cliniques, anthropologiques, morphologiques, bio-chimiques et médico-légales, qui ont conduit à la création d'une branche nouvelle de la biologie : l'endocrinologie. En réalité la question -des sécrétions internes a pris une telle importance, qu'aucune autre en cet, dernières années n'a suscité un plus grand nombre de travaux, ni ne l'a surpassée comme intérêt scientifique (1). C'est que les questions les (1) Les sécrétions internes, si bien définies et précisées par Claude Bernard, avaient été prévues par Diderot, qui, selon Helme, se rapportait à elles, comme par une vision prophétique. Dans ses Eléments de Physiologie, Diderot s'exprimait ainsi : « Je crois qu'il faut regarder tous les viscères aveugles comme des organes destinés à pré- parer un levain ou ferment. » Avant Legallois encore, que Gley aime à rappeler particulièrement, on doit signaler Théophile Bordeu, qualifié de précurseur par Max Neuburger.
Rien n’est plus singulier que de voir, pendant une heure, tourner, comme des to-tons, ces hommes graves, avec leur long bonnet de feutre gris et leur tunique blanche, qui, taillée sur le modèle de la fustanelle grecque, se gonfle d’air et s’étend autour d'eux, leur servant ainsi de parachute.
TRAITÉ COMPLET DE 1/ANATOMIE DE L'HOMME comprenant L'ANATOMIE CHIRURGICALE ET I, A M Ë D E GIN E OPERATOIRE par les docteurs BOURGERY et CLAUDE BERNARD et le prof e s se u r-dessinate u r-an atom i st e N.-H. JACOB AVEC LE CONCOURS DE MM. ludovic h irsch feld, gerbe, léveillé, rouss1n, leroux, dumoutier, etc. Ouvrage couronne par l'Académie des Sciences EDITION AVEC PLANCHES ET TEXTES SUPPLÉMENTAIRES TOME SIXIÈME L GUÉRIN, ÉDITEUR dépôt et vente a la librairie théodore morgand. paris, 5, rue bonaparte 1866-1867 Réserve île tous droits.
TRAITÉ COMPLET DE L'ANATOMIE DE L'HOMME ANATOMIE CHIRURGICALE ET MÉDECINE OPÉRATOIRE AVEC TRAITÉS COMPLEMENTAIRES de SCLEROTOMIE, OPHTHALMOLOGIE, TÉNOTOMIE, ETC DEUXIÈME PARTIE TEXTES GENERAUX L. GUÉRIN, ÉDITEUR DÉPÔT ET VENTE A LA LIBRAIRIE THÉODORE MORGAND. PARIS, 5, RUE BONAPARTE 1866-1867 Réserve de tous droit! OPÉRATIONS SPÉCIALES QUI SE PRATIQUENT SUR DES ORGANES COMPLEXES OU SPÉCIAUX. CHIRURGIE OPÉRATOIRE DES ORGANES SITUÉS A LA FACE.