Son action propre se révèle : 1° En rompant des habitudes fonctionnelles défectueuses auxquelles le malade s'accoutume si facilement et auxquelles il ne peut se soustraire par l'influence seule de sa volonté ; 2° En rétablissant par une véritable rééducation les fonctions disparues ; 3° En ravivant la dynamogénie des cellules nerveuses et des fibres musculaires ; 4° En augmentant l'intensité des phénomènes vaso-moteurs corrélatifs de la nutrition des tissus ; 5° En limitant le champ des troubles fonctionnels et en réduisant ces troubles aux justes proportions que comporte la lésion ; 6° En provoquant l'apparition des phénomènes de suppléance ; 7° En dépistant les syndromes simulateurs qui, comme l'a si bien démontré Charcot, viennent se confondre avec les symptômes des lésions organiques et en faisant disparaître ces syndrômes. […] On sait que la diathèse tuberculeuse crée souvent des douleurs variables qui sont tantôt de vraies névralgies, tantôt des douleurs musculaires ou myalgies, tantôt des douleurs osseuses, fibreuses ou intéressant divers tissus, tantôt des points douloureux de siège et d'intensité variables ; j'ai appelé sur ces douleurs variables l'attention dans une thèse qu'un de mes élèves, M.