Le septième mois, douleurs utérines expultrices ; métrorrhagie au milieu de laquelle la malade rend en une seule fois une masse, vésiculaire dans la moitié de sa surface, non vésiculaire dans l'autre moitié, dont la description détaillée et la représentation fidèle m'ont paru propres à jeter quelque jour sur la théorie de ces productions singulières connues sous les noms de mole hydaiiq^y mole uesiculaire 3 hydrometra hy-datidica, hyduUdv* utérines, uwpFialocystis racemosay etc. (*) planche i. […] Comme fait pathologique, je regarde le cas actuel, non pas comme preuve de l'absorption de la matière tuberculeuse, mais comme fait d'affection tuberculeuse des vaisseaux lymphatiques, et je me fonde sur les données suivantes : i° les parois des vaisseaux lymphatiques ne s'affaissaient nullement lorsque ces vaisseaux avaient été vidés; elles étaient opaques, épaissies. i° Un grand nombre de vaisseaux lactés (fig. i, i) était interrompu d'espace en espace par de véritables tubercules extrêmement durs et qui auraient pu servir d'argument en faveur de la théorie de l'inflammation des vaisseaux blancs dans les affections tuberculeuses. 3° Une autre preuve non moins irrécusable, c'est qu'un certain nombre de vaisseaux malades ne naissaient pas au voisinage des ulcérations (fig. 2, 4) et des plaques tuberculeuses des intestins. […] La théorie fondée sur l'analogie qui existe entre l'apoplexie cérébrale et l'apoplexie spinale nous apprend que les saignées générales et locales, les dérivatifs (*) Ollivier, Traité de la moelle épinière, tome II, page 55(3.