Meynert les explique par des considérations de pure topographie corticale, en particulier par le degré d'éloigne- ment où ces cellules se trouvent de la surface de l'écorce. Les faisceaux de fibres à myéline de l'écorce cérébrale n'avaient pu être suivis, par Meynert, dans leur direction ascendante vers la surface de l'écorce, au delà de la troisième couche de son schéma; Berlin les avait suivis plus loin (1858) ; Remak, dès 1841, avait découvert, à la surface de l'écorce, une couche de fibres nerveuses à myéline. […] Outre les fibres nerveuses à direction parallèle de la surface de l'écorce du cerveau, fibres taneentieiles, Exner en vit d'autres s'élever des couches inférieures de l'écorce qui, après s'être recourbées ou ramifiées suivent dans ces hauteurs, elles aussi, une direction parallèle à la surface de l'écorce. […] Dans la troisième couche, ces fibres commencent à se grouper en faisceaux descendants, quoique beaucoup d'entre elles se dirigent obliquement vers la surface de l'écorce. Le ruban rayé de Vicq-d'Azyr du lobe occipital, beaucoup plus large que les stries des six couches de Baillarger, est constitué par des fibres nerveuses à myéline dont la direction n'est point, chez toutes, parallèle à la surface de l'écorce.