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123. (1888) Oeuvres complètes de J. M. Charcot. Tome 5. Maladies des poumons et du système vasculaire

Les lobules, qu'on qualifie de superficiels, parce qu'ils sont placés sous la plèvre, ont généralement l'aspect de pyramides dont la base pentagonale ou hexagonale 1 est marquée à la surface de l'organe par des sillons rectilignes s'unissant à angle droit ou obtus, et, en outre, chez l'adulte et surtout chez le vieillard, par une ligne noire plus ou moins foncée, tandis que le som-met, qui reçoit une bronchiole, est dirigé vers les parties cen-trales. — Quant aux lobules qui constituent les bords tran-chants du poumon, ils offrent habituellement la forme d'un coin dont la base est tournée vers le centre. — Enfin, les lo-bules profonds revêtent des configurations si multipliées qu'on ne saurait guère les rattacher à un type commun. […] On voit, en pareil cas, sur des coupes pratiquées perpendicu-lairement à la surface du tégument externe (Fig. 30), des pro-longements épithéliaux partir soit du fond des sillons inter-papillaires, soit des glandes sébacées des follicules pileux, et pénétrer dans l'épaisseur du derme sous forme de doigts de gant.

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