Je n'ai pas à faire son procès, mais il faut bien reconnaître cependant qu'il a toujours, ou à peu près, vécu sur ses voisins. 11 a profité de ses qualités physiques, qui le rendaient fort apparent pour attirer à lui tout l'honneur d'un grand rôle phy-siologique et pathologique qu'il n'a jamais pu remplir. — Voisin par sa lace interne d'une petite couche très-active, très-productive, très-irritable, il s'est laissé attribuer tout le travail et les qualités de cette dernière. lia passé pour un régénérateur des os,—on a même cru que, grâce à lui, on ferait de l'os partout où l'on voudrait.— Son inflammation a été redoutée à l'égal des plus graves. […] Ilervieux, nous nous bornerons à donner les conclusions qu'il formule lui-même dans son livre : « 1° La détresse morale et physique, la primiparité, la longue durée du travail, les difficultés de l'accouchement, les manœuvres obstétricales ne jouent, dans l'empoisonnement puerpéral, que le rôle de causes prédisposantes. — 2° L'infection et la contagion sont les causes efficientes et propagatrices par excellence de cet empoi-sonnement. — 5° La viciation de l'air par les sécrétions multiples, soit physiologiques, soit morbides, des nouvelles accouchées, l'oc-cupation permanente des salles de femmes en couches et l'encom-brement, telles sont les circonstances qui donnent lieu à la création du principe infectieux. — 4° L'accouchement à domicile et chez les sages-femmes devra être organisé sur les bases les plus larges pos-sibles. — 5° La première mesure à prendre contre une épidémie puerpérale, c'est l'évacuation complète du service ou de la maison d'accouchement où celte épidémie se déclare. — 6° La prophylaxie de l'empoisonnement puerpéral comprend un grand nombre de moyens parmi lesquels nous citerons : l'occupation alternée des salles et des lits, l'espacement suffisant de ces derniers, l'emploi de la ventilation naturelle et artificielle, la suppression des rideaux, le renouvellement des literies, le lessivage des murs à l'eau chlo-rurée, etc. » Nous avons cru devoir signaler tout particulièrement cette pre-mière partie du livre de M. […] Et l'on comprend aisément que, semblable à tout autre agent physique ou mécanique, le froid puisse agir directement sur la moelle sous-pé-rioslique et y déterminer une inflammation.