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168. (1829) Anatomie pathologique du corps humain : ou descriptions, avec figures lithographiées et coloriées, des diverses altérations morbides dont le corps humain est susceptible. Tome premier

J'ai dit que ces fibres avaient échappé à l'atrophie; car personne n'imaginera, je pense, que l'atrophie des muscles soit primitive; il me serait facile de leur opposer les dissections de pieds-bots d'enfans nouveau-nés, chez lesquels les muscles étaient parfaitement naturels. […] Il n'est d'ailleurs personne qui n'ait vu des obstructions réduites de moitié, des trois-quarts, reprendre tout leur développement antérieur à la suite de plusieurs accès fébriles. […] La malade, pour me rendre compte de ce qu'elle éprouve, me dit que son état ressemble à celui d'une personne qui a mangé quelque chose de lourd et d'indigeste. […] La vie de la malade me paraît dépendre de la possibilité d'administrer cette dose cle fébrifuge pendant la durée de la rémission ; mais, soit répugnance de la malade, soit négligence des personnes qui l'environnent, quatre cuillerées seulement sont prises pendant la nuit. […] il n'est personne qui n'ait rencontré dans des hydrocèles des paillettes brillantes comme le mica ; j'en ai vu dans des kystes situés dans d'autres parties du corps; on a même trouvé la cholestérine dans les squirrhes, les matières tuberculeuses.

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