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167. (1858) Journal du magnétisme [Tome XVII]

l’ordre spiritualists L’âme arrachée à l’étreinte de la matière, placée dans un milieu autre que celui qui la domine pendant sa période d’incarnation, ou perd son libre arbitre, ou est susceptible de subir l’empire d’autres âmes plus fortes, soit que celles-ci se trouvent également incarnées, soit qu’isolées de la matière, elles nagont dans cet atmosphère qu’on a appelé fluide vital universel ou magnétique. […] Durant cette période, j’annoncerai d’avance tout ce qui doit m’arriver. — D’ici à quinze jours (c’est-à-dire au 10 janvier), les taches que j’observe à mes poumons m’affaibliront tellement, que je serai forcée de rester au lit pour dix jours (c’est-à-dire jusqu'au 20 janvier), et pendant ce temps, je me prescrirai les remèdes dont j'aurai besoin. -• De lit à trois mois (c’est-à-dire au 27 mars, je serai frappée d’une céphalite qui m’obligera de garder le lit pendant un mois, et je serai guérie de ce mal particulier au moyen de sangsues et d’autres médications. — Un mois après que je serai guérie de ma céphalite (c’est-à-dire vers le 15 mai), je serai prise d’un rhumatisme intestinal qui me fera garder le lit pendant quinze jours (c’est-à-dire jusqu’au 10 juin), et je me guérirai de cette affection par les remèdes que je me prescrirai. […] Et après avoir parcouru la période de décroissement, la force vitale épuisée s’éteint, laissant à l'état d’une masse inerte la machine matérielle composée de toutes ses pièces, tantôt entièrement délabrées, tantôt assez bien conservées pour qu’on pût s’imaginer que la machine était capable de fonctionner encore au moment où la force vitale s’est anéantie. […] « Pendant que la puissance vita’eparcourtla période décroissante , le principe du sentiment et de la pensée, ou, si l’on aime mieux, le sois infime, continue son développement oh conserve son énergie , souvent jusqu’à l’extrême vieillesse , jusqu’à l’extinction totale de la vie. […] Les traitements dits rationnels et ceux pompeusement formulés par certains spécialistes sont restés dans ce cas si grandement inefficaces, pendant une période de douze années, que le malade, rebuté par tant d’insuccès, ne veut plus rien opposer à Fenvahissement sans cesse croissant du mal affreux qui le dévore.

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