Pour mon compte, je puis dire que je ne le regarde nullement comme tel; j'ai toujours joui d'une excellente santé, et si quelque chose m'eût indiqué qu'il fût nui- sible, je l'aurais empêché d'avoir lieu, puisqu'il dépend de ma vo- lonté ; loin de cela, je le regarde comme très utile, puisque, par ce moyen, je puis débarrasser mon estomac des substances qui le fati- gueraient, et par l'élaboration nouvelle que je fais subir aux ali- ments, je facilite singulièrement son action. » Cette opinion avait déjà été émise par Pipelet, lorsqu'il écri- vait (loc. cit., p. 14) : « Edulium omne ad nutriendum tanto utilius aptiusque com- muni omnium sententia pcrhibetur, quanto fuerit dentium officia peniliùs subactum et comminutum. […] Cette diversité d'opinions tient vraisemblablement au petit nombre d'autopsies de mérycoles que l'on possède et au peu de renseignements qu'elles donnent sur les causes de ce phénomène, comme nous allons le voir dans le chapitre suivant. […] Ces résultats, d'accord avec ceux des auteurs, nous confirment dans cette opinion : que c'est bien dans le sys- tème nerveux qu'il faut chercher la cause première du méry- cisme. […] Ces faits ont d'ailleurs été signalés de longue date et Pipelet, rappor- tant l'opinion de Peyer, dit dans sa thèse (p. 11 et 14.) : « Ti- mendum ne incautos illudat error, vomitum cum merycismo confunlens.....